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Pratiquement toutes les photos de mes randos ont été basculées sous forme de diaporamas sur Youtube, certaines restent encore sous forme de galeries, tant que ça marchera comme ça, elles y resteront.

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- les sites d'hébergement de photos ne sont pas toujours au mieux de leur forme, prenez le temps. Je ne suis pas responsable de leur comportement parfois bizarre et erratique en mode diaporama !!

Merci de votre compréhension.


à noter: le petit dejeuner est obligatoire en chambre d'hotes decret num 2007-1173 du 03/08 relatif aux chambres d'hotes, pour moi c'est de la vente forcee
attention ne s'applique pas aux hotels

GTA , grande traversée des alpes, GR5




Ce récit est sans prétention, juste pour vous distraire et vous faire partager les quelques jours de marche dans les Alpes, 36 jours, chacun y prendra ce qu'il veut, du moment qu'il en laisse pour les autres

En premier, histoire de ne pas vous raser, vous trouvez le récit, je ne vous décris pas les paysages, ce serait lassant, et vous avez toutes les photos qui parleront mieux que moi, moi, je n'ai que le poids et le choc que pourrait vous occasionner ma personne.
J'ai essayé de replacer les cols ou je suis passé, j'espère juste que je me suis pas trompassionné, je me suis basé sur les photos des panneaux photographiés, en mettant en concordance dates de photos et dates et d'étapes. Mais je suis pas infaillible !

Après, tout, oui, tout en bas de la page,  et bien, tout ce que j'ai à en dire en plus, ce qui va, ce qui va pas, mes coups de gueule, et il y en a !!

Puis la liste des hébergements que j'ai particulièrement appréciés, pour le prix, pour le service, ou l'accueil, et je les en remercie en les citant. Peut-être, un jour irez vous aussi sur ce Gr, alors pensez à eux, ce sont des gens qu'il faut encourager, ils le méritent contrairement à certains !

Vous avez bien compris, vous acceptez les conditions, alors, vous pouvez y aller, bonne lecture. Merci de votre attention

merci aussi de me pardonner les fautes d'orthographe, vu la longueur du texte, j'ai relu, relu, relu , et j'espère en avoir enlever le maximum, mon éditeur de blog ne faisant pas la correction automatique, je dois me palucher tout à la main, c'est une image bien sûr, je ne suis pas aidé !


GRANDE TRAVERSEE DES ALPES ou GR5

Pour les photos, comme d'hab, la colonne de gauche, sous la Grande Traversée des Alpes, cliquez sur le lien en vert "Thonon les Bains à Nice"


02/09 arrivée à Thonon les Bains à 22h45


Pourquoi le GR5, je prépare mes randos à partir des documents et films que je trouve sur youtube, le GR5 m'a emballé par ses paysages que je qualifierai de l'extrème pour moi qui suit un marcheur de plaine, ce sera ma première expérience en montagne, pour être honnête j'y allais avec un moral de vaincu, je ne suis pas un sportif même de moyen niveau, mes autres randos avec du relief, sont souvent très difficiles, dès que ça grimpe un peu trop longtemps, j'ai le coeur et les poumons qui s'emballent, ajouter à celà, que je n'ai pas non plus les jambes habituées à de forts reliefs, au fur et à mesure de ma progression, je vais fortement m'en apercevoir, mais nous verrons celà plus tard

et puis pour rigoler un peu, je vais aussi vous raconter mon arrivée à Thonon les Bains le soir vers 23 h, direction l'hôtel La Renovation, réservation faite quelques jours avant de partir, avec en précision que j'arriverai tard, réponse, pas de problème, il y a un digicode à côté d'un boitier rouge, on m'a envoyé le code, et l'on me disait que ma clé serait sur le comptoir d'accueil à ma disposition, bé que croyez vous qu'il soit arrivé ?
sur place, un superbe boitier rouge me tend les bras, avec choix multiple,
Comprend pas, on me parle d'un digicode alors qu'un boitier rouge me propose la solution qui me va comme un gant, vous avez réservé !!, ben oui, n'est ce pas ce que j'ai fait ?

1 - vous avez réservé
2- vous n'avez pas réservé

finement, je choisis le 1, normal j'ai réservé, autre choix multiple

1- rentrez votre code réservation
2- identification par votre nom
3- identification par votre numéro de carte bancaire

pas de problème, je rentre mon code, que j'avais eu en réservant bien entendu, je vous crois assez intelligent pour l'avoir deviné, par contre, vous ne me croirez pas, et bien, la réponse, vous n'avez pas réservé, elle est bien bonne à 23 h, je me gausse, juste une petite erreur de saisie, j'ai des gros doigts et même un écran tactile se peut de devoir répondre ça à un contact physique avec moi malgré ma peau d'artiste,  je reprends donc la procédure en le vouvoyant et le saluant bien bas, mais ça passe pas entre nous, trouve pas ma réservation puisqu'il me surine sans arrêt qu'elle est inconnue.

bon, restons calme, il le prend comme ça, tant pis pour lui, je me jette sur le choix deux avec mon nom, p.tain le c.n, il me connait pas non plus !! là je commence à sentir les glandes du fond qui commencent à baigner, 23h15, toujours pas de chambre,

je respire et pète un grand coup, non je plaisante, on est en ville, et je me rue sur le choix 3 par la carte bancaire
après avoir suivi ce que nous enseignait notre grand mère concernant la politesse, je mouche mon nez et dit bonjour à la dame, je m'applique à saisir mes numéros, bien sûr que je vais pas vous les donner à vous, bande de voleurs, de détrousseurs de vieux sans le sous, et là encore, ne me connais pas, vous dites, qu'est ce qu'il est  boeuf, pas capable de saisir son numéro de carte bancaire, c'est vous qui êtes vache de vous foutre de ma gueule, j'ai tous bien fait avec conscience que si ça marche pas, je couche à la rue, et ben, rem.rde, ça marche toujours pas, cette stupide boite rouge ne me connait pas, 23h30

autre choix multiple, vous arrivez et vous voulez prendre une chambre, et oui, la mort dans le portefeuille, je me résous à cette extrémité, vais pas coucher dehors quand même, et puis je me dis que dès le lendemain je m'expliquerai avec la réception et me ferai rembourser ma réservation, vais pas payer deux fois quand même pour la même chambre et pour la même nuit, soyez pas bêtes et réfléchissez un peu. J'engage donc la procédure, et arrive un truc a saisir, un code, mais dise pas lequel, après avoir saisi mon code habituel, pas plus de succès, j'en déduis que c'est donc celui qui est au dos de la carte, le numéro de vérification, fébrilement, pensant enfin pouvoir aller me coucher, je saisis, oh p.tain c.n de m.rde de s.loperie d'électronique informatique de chi.ot, code invalide, reprenez votre carte, annulation de la procédure, passez par la case départ sans toucher la prime !!!!!!!
pour ceux qui me connaissent un peu, je peut me vanter d'être persévérant, dans le bon comme dans le pire, je repète un coup, c'est imagé, mais c'est bon pour décompresser et retrouver une certaine sérénité, je reprends le départ, et ce stupide boitier aussi, reprenez votre carte etc..... gaffe, le prochain coup on la garde, nan, ça c'est dans les banques, je reprécise que je suis devant un hôtel pas devant une banque même si on n'est pas loin de la Suisse

23h45 toujours pas couché, j'envisage l'agression de la porte avec mes bâtons de rando, mais l'idée de trouver enfin une chambre, certes à barreaux ou l'on vous rend votre teint de pêche de jeune fille en vous dégrisant, ne convient pas à l'image que je me fais du tourisme, je me penche, à tout hasard pour voir à travers la porte, il n'y a que le gars nommé personne, celui qu'on voit pas, et je me retourne vers la rue, espérant d'un vain espoir trouver un citoyen qui pourrait m'aider, et que vois-je ?????????????????????? je vous le donne en mille,

un petit digicode tout riquiqui, à côté d'un gros boitier rouge  !!
24h ou 0h, c'est comme vous le voulez, frais pas frais,
alors, c'était vrai cette histoire de digicode, et que croyassez vous que je fis, je saisis le fameux code, et vroummmmmmmmmm, la porte s'ouvre, la clé m'attend sur le comptoir avec un petit mot tendre de bienvenue,  et je pus enfin aller me coucher. faut'y pas être con des fois. c'est vrai qu'on nous dit tout le temps faut pas croire tout ce qu'on vous dit, ceux qui disent ça ne connaisse pas le gros boitier rouge qui cache le petit digicode !!

heureusement, chambre hyper sympa, vu sur le lac, petit coin cuisine, ça c'est pour le luxe, je ne m'en servirai pas, vais pas entamer ma provision de  nouilles chinoises alors que je n'ai encore fait aucun exercice avec mes jambes, petit déjeuner, le tout pour 62 euros

bref, ne nous enlisons pas dans la bêtise humaine de certains, arrêtez de rigoler, c'est pas drôle, place à la rando


01 étape: 03/09 Thonon le Bains - arrivée au gîte CCAS à Chez les Girards (au sud de Vinzier juste avant Mérou)


c'était pas tout a fait mon tracé initial, mais il semblerait que le GR est été modifié pour faire passer par ce fameux gîte, à savoir que les tarifs pratiqués non rien de randonneur, hors saison, 40 euros juste la nuit, la douche et les WC, en juillet aout, la même prestation est affichée à .... 63 euros, le gîte était fermé, Marie la gérante en vacances, mais suite à mon appel, elle accepte de venir m'ouvrir pour la nuit, c'est quand même sympa, mais certains hôtels à ce prix vous offre la demi-pension pour une personne. mais bon, ça permet de ne pas coucher dehors, surtout que le camping était déjà fermé, vrai aussi que je n'ai pas vu d'autre randonneur, ce fut donc soirée seule, face à moi même, discuter avec moi même, manger en tête à tête avec moi même, dormir avec moi même, et ronfler avec ......  etc.....
question étape, pour un départ, ce fut fastoche, un peu de goudron, mais il y en aura d'autre ailleurs, en se retournant, on a une ou deux très belle vue sur le Lac Léman, le relief n'est pas encore mouvementé, un peu plus après Bioge. quelques passages en forêt de Thonon,

Les Jossières: alt 722 m




02 étape: 04/09 Départ de Chez les Girards pour le Chalet de Bise

ça commence fort pour un gars comme moi, je me fais doublé par des gars et des filles qui courent en montant les reliefs, moi, j'en bave tellement que ça me casse le moral, le sac pèse comme un âne mort, les jambes, il y en a deux, comme deux ânesses mortes, le pire, après les tires fesse de Bernex, une pente que je monte plié en deux, comme le père Pendiculaire plié en deux par la douleur d'un enterrement, ça grimpe dans les racines des arbres, cré vingt dioux, vivement le haut, ensuite brouillard épais, passage le long de falaises, dans des pierriers, d'un coup, j'entends une pierre rouler, je serre les dents, les fe.ses, bref tout, je me réfugie sous mes deux bras repliés sur la tête et j'attends, j'arrive pas à déterminer d'ou ça vient, ouf, elle m'a loupé, sûr qu'autrement, je serai pas là a vous raconter mes âneries, du coup, je m'octroie une petite pause, assis mon séant sur une pierre destinée à ça, c'est la seule que je vois dans le brouillard, dommage pour elle, je picole à ma bouteille d'eau, et soudain que vois-je, non pas un digicode ou un boitier rouge, mais un quadrupède, pas celui qui pède 4 fois, celui qui a 4 pattes, il s'arrête à 4 ou 5 mètres de moi, me regarde bêtement, normal, c'est une bête, se demande que fait un fou içi, et finalement décide que ça vaut pas le coup de se barrer de peur, il me fixe hardiment, du coup, je me tâte, extérieurement, et mouve mon body de deux doigts vers la gauche ou j'ai laissé mon sac à dos, accroché après mon appareil photo, que je saisis délicatement, et paf, la bête dans la boite, chamois ou jeune mouflon, sais pas, mais c'est beau, et il se décide a me contourner par derrière, et continuer son chemin dans la brume. J'en suis sur le cul, normal, j'étais assis, ma pause se termine et je repars, toujours dans le brouillard à l'affût des marques, mais il n'y a à priori qu'un seul sentier, pas possible de se perdre, et deuxième rencontre le long d'un petit ruisseau gargouillant, du coup, un bouquetin avec ses longues et grosses cornes en train de s'adonner à la boisson, ou va t'on, si même le règne animal s'abat à de telles extrémités, mais il est aussi surpris que moi et détale comme un lièvre, sais pas ou il allait, mais lui avait l'air de le savoir.
et puis un sifflement retentit dans la brume, le cri célèbre de la marmotte avertisseuse, on entend mais on ne voit pas, les ninjas de la montagne ! mais le temps passe, moi aussi, je commence à manquer d'eau, et ne voyant toujours rien venir, je commence à chercher de l'eau en prévision d'un bivouac glauque dans la brume,quand heureuse surprise, un panneau surgit de la nuit, me signale le gîte de bise à 0h50, du coup, l'idée d'une grande bière me séduit, J'arrive finalement au gîte, ou je retrouve deux héraultiens (habitants de l'herault)  que j'avais croisés dans la journée et qui m'avaient doublé d'une enjambée leste, jeune et sportive. Par contre, le gîte est en mode hiver, pas de gardien, rien, pas de bière, la déconfiture, qu'à celà ne tienne, mes héraultiens, qui habitent l'hérault, me voyant dans la peine me rassurent, le bar restaurant du village est ouvert, assure la bière et le couvert pour le soir. et le petit déjeuner pour le lendemain matin.
Très bonne soirée, d'autres randonneurs locaux sont la aussi, ça discute, ça échange, j'ai pas top faim alors que les plats sont affreusement garnis, mes voisins mourant de faim et bavant sur mes restes, je leur offre, en échange, j'aurai droit au genépi final à l'oeil. La nuit se terminera par un petit problème gastrique, pas de WC, course éperdue dehors en pleine nuit. ouf, ça soulage !!  

Croix grand Chesnay: 1445 m
Col de la Case d'Oche: 1810 m
Col de Bise: 1915 m
Chalets de Bise: 1502 m




03 étape: 05/09 Départ du Chalet de Bise pour la Chapelle d'abondance au Gîte du Gai soleil


grande descente qui me casse les genoux, les jambes, le découragement me gagne, seulement trois jours de marche et je suis déjà démoli, mon plat pays ne m'a pas formé à ce genre de reliefs, oh! maman, comment tu m'as fait ? le dessus des cuisses, les genoux, rien, chez moi n'est fait pour ça ! le sac à dos aussi s'y met, il pèse comme 3 ânes morts, pour ceux qui suivent ou essayent, on doit arriver à 6 ânes morts, pourquoi morts d'ailleurs, parce que autrement, ils me porteraient mon sac, mes jambes et le reste ! heureusement, il fait beau .je passe le Pas de la Bosse à 1816 m. le Pas de la Bosse, il semblerait que là, on ne parle pas d'ânes mais de dromadaire. Passage aussi au mont de Grange à 2432 mètres, c'est le panneau qui le dit, moi, je ne fais que lire et vous le répéter, donc si vous avez des objections, adressez vous au panneau. J'arrive trop tôt à l'hébergement, il faut attendre 16 heures pour revenir, allez direction le bar, si on n'était pas si loin, je vous aurai invité, mais vous étiez au boulot et pas disponibles, tant mieux pour moi, parce qu'au fil de cette rando, je vais éclater mon budget d'une façon éhontée. Mais, en toute bonne foi, peut-on refuser le plaisir ?

Pas de la Bosse: 1816 m
Mont de Grange: 2432 m




04 étape: 06/09 Départ de  La Chapelle d'Abondance pour le col de Bassachaux et son gîte


toujours de la grimpe, mais les jambes vont un peu mieux, le souffle, lui, peut pas dire que ça va mieux, je suis en état d'éclatement permanent, gaffe quand ça va péter, au sens propre du mot pour cette fois, va y avoir du mou collé à la montagne. Passage aux Crottes, nom sympathique au demeurant, ils ont une certaine imagination dans le coin. Et c'est de la grosse crotte, 1550 m de haut, du mammouth à l'état pur !. il fait beau, quelques chèvres me regardent passer, pourquoi pas ? une vache regarde bien les trains! les gamins, les dessins animés à la télé. Arrivée en plein soleil au gîte. M.rde, fermé pour cause de fêtes des crêtes. Etrange, le parking est plein, et derrière, des gens assis boivent des bières fraiches ou autres rafraichissements innomables. Je fais le tour, m'assiste et commande une grande bière fraiche, le temps de gorgeter quelques gorgées, et je m'adresse au gérant pour demander asile. Il se marre, me dit, vous n'avez pas vu le panneau, encore un, à l'entrée, on est fermé pour la fêtes des crêtes. Donc, si ce n'est lui qui sert les buveurs, qui c'est ? son frère, son double, son clone, sa soeur, ça n'y ressemble pas, peut pas vous dire, c'est fermé. Je lui demande si il ne pourrait éventuellement, en solution de dépannage, m'ouvrir une de ses nombreuses dépendances que je pusse y déployer mon sac de couchage, mais que nenni,  de toute manière le bruit des frigos vous empêcherait de dormir, et.....on est fermé ! quoi dire devant cet empressement à ne pas vouloir me recevoir. De guerre las, je lui avoue avoir une tente, et que si il me dit ou la monter, non, je ne couche pas avec ma tante, mais avec ma tente, quitter ces idées au dessous de la ceinture, et finalement, c'est moi, en toute indépendance qui en choisirait la place. Mais je préfère attendre que les autres clients s'en aillent avant, quand soudain, surgissant de la brume qui monte, non, pas le digicode, pas plus que le boitier rouge, mais un couple d'anglais, pas de chance pour eux, on est fermé, ils devront, eux aussi, étant équipés d'une tente, la monter. Non, faites pas ch.er, y en a mare de vos histoires de coucherie !! et puis le temps se gâte, nuages, brumes, alors ne trainons pas et montons les tentes !!!!  
Encore un qui aura sans doute gagner trop de sous en 3 mois, 3 nuités et 3 repas refusés, on a les moyens dans le coin !
ce sera ma première nuit de bivouac,

Sur Bayard: 1220 m
Chalets des Crottes: 1550 m
Chalet de la Torrens: 1735 m
Les Mattes: 1930 m
Col de Bassachaux: 1778 m


05 étape: 07/09 Départ du gîte du Col de Bassachaux pour le refuge de Charbonnière + la journée du 08/09 à glander


le lendemain, le temps est revenu au beau, la campagne s'éveille sous les pétarades, les bruits d'échappement, double débrayage, c'est le rallye du mont blanc semble t'il des vieilles voitures, dixit le gérant accueillant. Quelques hésitations sur le chemin, manque un peu de marques rouges et blanches, heureusement, n'ayant pas de cartes d'hygiène, non, IGN, je sors le GPS plusieurs fois dans la journée. Petit passage en Suisse au si beau lac vert. je m'arrête boire une bière, la tenancière me réclame des francs suisse en règlement, j'en ai pas, elle me fait donc un savant calcul avec une calculette non moins savante, et me donne une conversion en euro. j'aurai le même truc un peu plus loin. Arrivée au Gîte de Charbonnière, rencontre avec deux Hollandais, Madame et Monsieur, très sympa, lui parle un peu français et avec mon peu d'anglais, on arrivera à se parler toute la soirée, ce fut sympa et de bon aloi.Seul hic, j'ai un petit problème très gênant santériellement. Je suis obligé pour des raisons que connaissent bien des personnes de m'assoir sur une cuisse sur le bord de la chaise, j'allais en montagne et n'avait donc pas prévu la petite bouée ;-)) , je vois bien qu'ils se demandent si c'est une coutume française, mais comment lui dire ?  faut dire que depuis la veille, ainsi que toute la journée, j'ai marché dans des souffrances, pouvait même pas me plaindre, j'étais seul, et j'ai pas la gueule à m'apitoyer sur le malheur. Bref, le lendemain, encore pire, pas question de partir, sais pas trop comment faire, alors, j'y vais franco voir la charmante hôtesse, lui explique discrètement mon problème, et lui demande si  quelqu'un pourrait éventuellement aller en ville à côté et me ramener ce qu'il fallait. Qu'à celà ne tienne, elle va elle même en ville faire ses courses et se propose donc de me rapporter ma petite liste, je la remercierait jamais assez, traitement de cheval toute la journée, et le soir, ça va déjà beaucoup mieux, le lendemain, la douleur est supportable et je pourrai repartir. C'est là, qu'on s'aperçoit qu'un petit trou du cul peut paralyser le monde !!!!!
une journée à rien faire, aie aie aie, le budget !!!

d'ailleurs à la fin, histoire de rire jaune, et de constater que la boisson, non seulement tue l'homme, mais sa bourse !! j'essaierai de faire un récap de mon budget boisson, bière en fin d'étape, boissons gazeuses pour la soirée, la nuit, et le lendemain. Sachant que le prix d'une bière varie en fonction de sa contenance, 0,25, 0,33 ou 0,50 cl, de 2,50 à 5 euros, qu'une bouteille d'eau d'un litre, suivant qu'elle est acheté en milieu super marché ou dans un hébergement varie de 1,50 euros à 4,60 euros, qu'une bouteille de limonade dans un super marché débute à 0,90 euros, une bouteille de soda bas de gamme d'un litre et demi commence en général à 2,50 euros.

J'ai horreur de l'eau plate, et donc je consomme tout ce qui n'est pas plat, à bulles,

à celà, dans les grandes rencontres, il pourra y avoir génepi, chartreuse, pin, de 3,50 à 6,50 euros

ça fait mal à la vessie, mais on verra ça plus tard dans les bilans

remarque: on assistera à l'hélitreuillage d'une malheureuse vache innacessible par la route qui s'est tuée en tombant de la montagne impitoyable.

Portes de l'Hiver: 2096 m
Col de Coux: 1920 m



06 étape: 09/09  Départ  refuge de Chardonnière pour le gîte du Moulin à Samoens


petite montée jusqu'à Golèse puis descente jusqu'à Samoens, bouchon dans un petit chemin avec des vaches qui attendent leur bus, et oui, les vaches modernes ne vont plus à pied, quelles feignasses, ça papote, politique du lait, prime à la naissance, quotas sur le mais, un vrai salon de la grise culture !! on transhume en remorque derrière des tracteurs, et bien sûr, même les tracteurs comme la SNCF ont du retard, je sais pas trop comment passer traverser cette marée marrone et blanche, surtout que de temps en temps, ces dames secouent la tête, et une corne dans un corps aussi chéti que le mien, ça pourrait faire un gros trou, ou une queue dans la tronche, ça doit faire mal aux dents, elles bougent pas, ah! les vaches !!
un gardien alors, voyant mon hésitation, m'ouvre le passage, je m'enfile derrière et je double cet attroupement vachal. je comptais aller au gîte le Couadzous, mais il est fermé depuis le 31/12/2010. Vu, j'avais pas vu, pas cherché sur internet, donc y a plus qu'à remonter en arrière jusqu'au Gîte du Moulin qui était à l'entrée de la ville et que, bien sûr, je suis passé devant plus tôt. Faire, défaire, parait que c'est toujours du boulot, moi, je dirai que c'est saguouiné ! heureusement, les chambres sont sympa, par contre, pas de bouffe ni petit déjeuner, à chacun de se débrouiller. Ce soir on sera que 3, un français qu'on ne verra pas, sauf quand il est monté l'escalier,  était-ce un fantôme randonneur ? et un jeune anglais corse, mais pas corse pour la bouffe, mangeur de pâtes, 250 gr de pâtes, un bocal de sauce tomate/viande, désolé, j'ai bouffé le nom de la sauce ? des fruits, et, le petit saligaud, il s'en refait une deuxième tournée! c'est beau l'appétit d'un jeune, c'est vrai que dans ma jeunesse, je mangeais encore plus que lui. Malgré l'envie qu'il me donne, je n'abandonne pas ma ligne de conduite sérieuse, ce soir, je soigne ma silhouette de vieux sportif sur le retour ;-)) , c'est 4 ou 5 rondelles de saucisson, minces bien sûr, j'ai gagné un peu, j'ai bouffé la peau, et une portion de 80 gr de nouilles chinoises, heu là, je n'ai quand même pas bouffé l'emballage. Ah! oui, j'ai oublié de vous dire que je suis le spécialiste de la nouille chinoise, le paquet n'est pas plus gros qu'un chinois, pas plus lourd qu'un chinois, et ça vous cherche pas de chinoiserie pour la préparation, bref, l'idéal,  juste à faire chauffer l'eau, mettre les nouilles pendant 3 à 4 minutes, gaffe à ne pas faire tomber le sachet de condiment compris dans le paquet dans la casserole d'eau bouillante, hormis ça, aucune précaution particulières. Vous êtes maladroit, qu'à celà ne tienne, prévoyez juste l'extincteur à côté ! et en dessert, un bout de gruyère, 37,452 gr, pas plus. Après ce serait de la gourmandise, qui comme chacun le sait, ou alors je vous l'apprend bien volontiers, est un vilain péché.

Col de la Golèse: 1670 m


07 étape: 10/09 Départ de Samoëns pour le refuge de WILLS


D'après mes notes recueillies sur un site internet, il aurait semblé que cette journée allait être difficile à tous les niveaux, physiques, techniques, etc.... Je pense que la personne qui a écrit ça, a du faire l'étape dans son canapé ! rien de plus que les autres jours ! ou alors mes nouilles chinoises étaient dopées à l'opium et j'ai rien vu !!! mais faudra aussi que je vous parle de ce site, ferait mieux soit de le fermer ou  de le mettre à jour !!
Passage sympa des gorges de Tines, 3 échelles, ou plutôt escaliers métalliques, après Sixt, ça grimpe tout le temps jusqu'à une heure et demie du refuge. J'ai un doute sur l'authenticité des locaux, pas vraiment sûr qu'ils soient d'époque. A savoir que dans ce soin, si vous avez un chien, vous n'avez que le droit d'emmener la laisse, mais pas le chien, strictement interdit, tout est interdit aux chiens, les restau, les plages, les villes, les montagnes, la lune et puis je dois en oublier, pourtant, partout on vous parle de nos amis les bêtes, quelle hypocrisie !!!! superbes cascades du Rouget, dommage, envahies par des .... je vais pas dire le mot, juste un exemple, un mec qui photographie son thon, non, je suis réaliste, elle était moche, et encore je mâche mes mots, je n'ai pas voulu la prendre autrement je vous aurai montrer la photo, et clic, et clic, sous toutes les coutures, devant ces magnifiques chutes d'eau, quel gâchis, quel outrage à la beauté ! malheureusement, au bout d'un quart d'heure, son thon continue à nager dans les eaux, enfin devant son appareil numérique, plus des bagnoles partout, faut ruser pour essayer de prendre des photos vierges de tout c.ns. , j'ai pas la journée, et donc j'ai du prendre tout ce qui trainait devant mon objectif. Deuxième cascade superbe, de la Pleureuse. puis remarmotte, ça faisait longtemps, qu'est-ce que c'est mignon ces petites bébètes, bien plus beau qu'un thon rouge ! Et d'un coup, rendu dans les hauteurs, que vois ? non, pas le boitier rouge ni le digicode ! mais deux ânes bâtés, avec leur bât, un âne n'est pas stupide contrairement à la croyance populaire qui les dénigre sans arrêt. Si nos élèves étaient aussi stupides qu'un âne, ils réussiraient tous leurs études. Hé les ânes! à qui que c'est y qu'on dit merci pour ces compliments et cette réhabilitation ? bref, donc je rencontre deux ânes bâtés, marchant de concert et sans maître, essayez d'imaginer mon étonnement, en arrêt, la bouche ouverte, la queue dressé, oups,  non, je m'emballe, ça c'est le chien de chasse, mais ou est l'anier ? ces deux intelligents quadrupèdes viennent vers moi, mais, ah! les gueux, c'est qu'ils me renverseraient, heureusement que d'un geste élégant des reins, je m'écarte, moi, mon sac à dos et mes bâtons, ils nous auraient fait cheur dans l'herbe verte qui verdoit, à côté de la route qui poudroit, à ce moment là, j'entends des voix, Jeanne d'Arc, ma soeur, qui est-ce ? qui vient me demander de bouter hors du chemin ces deux joyeux lurons à 8 pattes ( 2 x 4), c'est l'ânier et quelques randonneurs qui l'accompagnent, bonjour, c'est à vous cette deux chevaux, oui, je vous l'accorde, c'est pas très intelligent puisqu'il s'agit, rappelle le l'on pour les retardataires,  de deux ânes, soeur, et oui c'est deux femelles, bref nous devisons avec le maître des ânes, et il m'explique qu'il les laisse faire, ils connaissent le chemin mieux que leur bâts, et que ça va très bien comme ça. Bon le 1/4 d'heure causerie s'effrite et rassuré, je reprends ma marche, la bière m'attend et risque de chauffer. La douche est payante comme dans tous les gîtes dont il faut réchauffer l'eau au solaire, normal, si c'était gratuit, les premiers trainasseraient sous la douche, et les derniers n'auraient que de l'eau froide, à part pour le pastis, c'est pas terrible. mais bon, encore une fois, c'est un choix difficile. Sentir le vieux fennec du désert ou boire une bière? et que croyassez vous que que je fisse, vive la puanteur !!!! et à nous la bière, non mais !!
j'admets aussi, que cette journée, j'ai été un peu fainéant, j'eusse pu, (nous ne parlons plus de puanteur mais du verbe pouvoir) d'un pas décidé et mâle, continuer un peu plus loin . Je sais, j'ai des défauts et quelques fois un manque de volonté évident ! 

Dessus les Tines: 820 m
Pont des Nants: 768 m
Refuge d'Anterne: 1810 m



08 étape: 11/09 départ du refuge de Wills pour le gîte en bas à  droite à  Chamonix


Journée agréable avec toujours des paysages enchanteurs. longue étape. Le temps de marche entre le lac de Moede et le col de Brevent me parait louphoque, Aperçu du superbe lac d'Anterne, un véritable bijou. Le temps a basculé au gris sombre, des orages violents étaient annoncés pour la fin de l'après midi. L'étape m'a mise à genoux, des montées sans fin, j'ai forcé l'allure pour éviter les orages. Arrivée tardive sur les hauteurs qui surplombent Chamonix et face aux sommets enneigés du massif du mont Blanc. Un coup je te vois, un coup, non, les nuages sont très bas, noirs, blancs, gris, du monochrome splendide. Du coup, pas envie de me taper la longue et chiante descente vers la ville, et puis, je ne suis jamais monté en télécabine, alors qu'une solution, y remédier. Ni une , ni deux, je me dirige d'un pas ferme, voir mâle, et décidé vers l'entrée, pas de pot, pas de billet, et ils sont seulement délivrés en bas, p.tain, ils ont pas prévu qu'un passager pourrait arriver d'en haut. Habituellement, l'usager monte d'en bas et redescend d'en haut ! du coup, Je fais quoi moi ? et là, j'aperçois, non pas un truc rouge, mais un truc en bleu avec un talki-walkie, ne serait-ce pas l'homme de la situation, je l'interpelle, Hé, monsieur le Gardien, je lui explique ma situation, pas de billet, que ça m'embête de descendre en bas à pied, 1000m, quand même, et bien sûr autant pour remonter avec mon billet pour redescendre en télécabine! imaginez le film !

Ou vas t'on, d'après des calculs cités dans les randoguides, qui je l'espère sont scientifiques, un marcheur normal, vous savez comme notre président, un marcheur normal, met une heure en descente pour 400 m de dénivelè négatif, ou pour 300 m de dénivelé positif, n'étant ni normal en descente pas plus qu'en montée, les cabines seront fermées à mon retour !

Bref, ce brave employé comprend mon problème, m'ouvre le portail d'accès, et me conseille d'aller me présenter à la billeterie à mon arrive en bas, Bien qu'ayant fait du parachutisme, puis de l'ULM, je suis impressionné, on n'est maître de rien, ça descend, par moment, on sent un petit ralentissement, ça balance (pour moi)dans tous les sens, bref, c'est bizarre....

Arrivé en bas, après m'être acquitté de ma dette, et si, je suis comme ça moi! je trouve un gîte juste à côté, nuité, douche payante, mais faut préparer sa bouffe, heureusement, il y a un magasin à 10 minutes de marche vers le centre ville. J'y rencontrerai deux randonneurs israeliens, c'est une première pour moi, suis habitué à des marcheurs européens, aussi un motard japonais qui fait l'europe, des alpinistes, mais qui repartiront déçus le lendemain, météo excécrable et aucune amélioration prévue.
Et puis, un scandale secoue la population locale, enfin, une certaine population serait en effervescence, la star aux grands jambes, femme d'un footbaleur célèbre, celle qui met les boeufs en car, venue tourner une émission avec le docteur de la 2 ème chaine devait faire l'ascension du mont blanc à pied, pour pouvoir parler de son ressenti, et finalement elle l'aurait faite en hélicoptère, une légère fatigue lui coupant ses longues jambes, d'ou la médisance de certains, moi je ne fais que que vous répéter les commérages régionaux, sont'ils aussi bons que les produits locaux, j'en sais rien, et à vrai dire, je m'en tape le coquillard

on continue ? oui ? allez, c'est parti !

Col d'Anterne: 2257 m
Col du Brévent: 2368 m
Gîte de Chamonix: 1092 m



09 étape: 12/09 Départ de Chamonix pour le Refuge de Fioux (avant Bonnassay)

En principe, étape assez courte et pas trop de relief, mais alors, que de flotte, de flotte, de flotte, les sommets du mont blanc sont toujours enneigés et perdus dans les nuages noirs, mais ça reste splendide. J'arriverai au refuge complètement noyé, les godasses floppent, glougloutent, comme le décrit si bien Dany Boone dans son sketch du kway, tout mouillé dedans, je commençais à me dévêtir dehors pour ne pas saloper l'entrée du refuge que la dame me fait rentrer....... à l'intérieur, pour que je ne me fasse pas mouillé, vu l'état du gus, c'est admirable et je tiens a la remercier, j'ai eu d'autres accueils dans des circonstances identiques, sur un autre GR, et c'était beaucoup moins sympathique, plus, après à disposition, un gros poêle pour sécher mon barda. C'est là, qu'on voit vraiment les gens qui font de l'accueil pour l'accueil, pas pour le pognon. Encore merci.

Un constat déplorable, pas uniquement sur cette étape, mais sur une grande partie de cette GTA, combien d'hectares de forêts a t'on détruit pour toutes ces installations de ski, qui ne servent que 3 mois de l'année, tous ces appartements vides alors que tant de gens couchent dehors, quel gachis! idem pour ces super pistes de 4x4, etc ..... vive l'écologie. Même des milliers de randonneurs ne feront pas autant de dégats !!!

Col de Voza: 1650 m



10 étape: 13/09 Départ du refuge du Fioux pour le Refuge de la Balme


Enormement de relief, quelques cafouillages, le marquage laissant un peu à désirer, ça n'engage que moi, mais je le dis. Heureusement, n'ayant pas voulu emmener 2,5 kg de carte, je sors le GPS et ça repart au bon endroit. Rencontre avec un groupe de jeunes en pleine randonnée. Certains en ont l'air enchantés, mais d'autres ont l'air de rigoler moins ;-)) Passage devant la superbe chapelle de Notre Dame de la Gorge. Au début d'après midi, je longe le refuge du Nan Borrant grand ouvert, pourquoi cette précision, tout simplement, qu'il est trop tôt pour m'arrêter et je décide d'aller jusqu'au refuge de la Balme, ouvert jusqu'au 15 septembre, c'est affiché sur le panneau d'affichage à l'entrée des bâtiments, on est le 13, je rentre, le gérant est là mais me refuse sous motif qu'il est fermé !!! cherchez l'erreur. Encore un qui a du trop gagner d'argent dans la saison. Discussion, rien a faire, à 300 m il y a une zone de bivouac autorisée, je décide donc d'y aller, et tout le reste de l'après midi, je vois ce d.con refuser tout le monde, il sera quand même passer 13  personnes, à 18 euros la nuité, plus éventuellement quelques uns qui auraient diner, ça commence à chiffrer, non !!!  et après on nous dit qu'il n'y a pas de boulot!

la, je vais être mauvais, je recommande vivement aux services fiscaux d'enquêter sur ces refuges, sachant que tous les étrangers, qui ne connaissent plus le carnet de chèques payent en liquide, que dans ces refuges, il n'est pas possible de payer par carte, combien de liquide finit sans être déclaré pour que ces gens là puissent se permettre de refuser du monde ?

si ce détestable personnage ne voulait plus travailler, il aurait du mettre un panneau au refuge du Nan Borrant qui, lui était ouvert, pour prévenir qu'il était fermé, au moins les gens auraient eu le choix. Parce que les gens, n'ayant pas envie de revenir en arrière, ont continué. seul hic, plus loin, les autres gîtes étaient fermés pour travaux. Encore une preuve de logique commerciale, rien à foutre des randonneurs, deux refuges, tous les deux fermés en même temps, en tout 3 refuges consécutifs. Du coup, pour ceux qui n'avait pas le matos pour bivouaquer, une étape hyper longue pour rallier Valezan. quand j'y serai, le gérant m'expliquera, qu'il a vu défiler des gens qui arrivaient complètement morts, certains abandonnant leur rando, écoeurés. Pouvait pas décaler les travaux des gîtes, cette année, un et l'année prochaine, l'autre, non !!!

Revenons au bivouac, autre coup de gueule, en plein vent, et ça soufflera toute la soirée et la nuit, à 200 m, un water public avec un lavabo, au demeurant, il faut le signaler, assez propre malgré le monde qui y défile.  Pour y aller, 3 petits ruisseaux à traverser, encore une preuve d'intelligence, peut pas regrouper la zone de bivouac et le WC ? en pleine nuit, une petite envie vous prend, vous allez bien sûr traverser les 3 ruisseaux ? non, vous allez aller derrière un rocher, les papiers etc.... sais pas, moi, comment peut on prendre des décisions aussi stupides ? sans doute des bureaucrates qui n'ont jamais sorti le cul de leur fauteuil ?

heureusement, ce soir, un groupe de 3 jeunes belges me rejoint pour aussi bivouaquer, et peu après, un couple plus âgé, une brésilienne mariée avec un français, on passera une soirée sympa. La nuit sera fraiche, je suis pas frileux, mais je me suis caillé les coucougnettes, au matin, du givre recouvre une grande surface de ma toile.

pour rappel, le bivouac en zone autorisée, je le précise, parce que c'est interdit pratiquement partout dans les parcs nationaux, vous avez le droit de monter votre tente à partir de 19 heures et vous devez être parti pour 9 h le lendemain, sachant celà, chacun prendra ses responsabilités si vous désirez le faire au dehors de ces quelques zones. Le bivouac peut-être autorisé autour de certains refuges avec l'accord des gérants de ceux-ci.

La Gruvaz: 1090 m
Pont Romain: 1425 m


11 étape: 14/09 Départ du bivouac de la Balme pour Bivouac en pleine nature (avant le refuge de Preset)


la matinée par la suite  va être pénible vu la grande montée pour le col du bonhomme, 5 à 10 cm de neige gelée sur de la caillasse, on s'enfonce entre les rochers plus gros, ça glisse, mais j'ai pas de crampons, puis redescente de l'autre côté exposé au soleil, dans la neige fondue, ça gadouille, et bien sûr, ça glisse ! heureusement, certains ont déjà ouvert le passage, ç'est plus facile, merci aux rapides runners. Ce soir, vu les refuges fermés, et que ça ferait trop long pour mes jambettes, ce sera encore bivouac, ce soir tout seul, même pas vu un loup, rien, pas un hurlement, ou sont les loups ? et  gros problème, suite à l'humidité, mon téléphone portable déconne, il n'arrive plus à lire la SD Card ou sont stockées les cartes du GPS, et pas de réseau pour les recharger. La chienlie, j'espère que demain le marquage ne fera pas défaut.

la nuit sera aussi fraîche que la précédente, vu le froid, on est quand même dans les 2000 mètres, ça fait deux nuits que je n'arrive pas à dormir bien, j'ai l'impression que tout est humide, très désagréable, et d'ailleurs, il s'avèrera que tout était humide.

Toujours à propos de bivouac, j'avais lu sur plusieurs supports, que son petit papier, on doit le faire bruler, bien sûr, après usage, bande de nuls, donc c'est ce que je fait, avec la bouteille d'eau à côté pour noyer le tout après, que ça ne foute pas le feu.  

Tumulus Plan des Dames: 2043 m
Col du Bonhomme: 2329 m
Refuge du col de la croix du Bonhomme: 2433 m
Chalet de la Raja: 1796 m

                                                                        

12 étape: 15/09 Départ du bivouac d'avant le refuge du Preset pour l'auberge de Valezan


Toujours un peu de neige, des pierriers, une grande montée, puis redescente jusqu'à Valezan, les genoux commencent à rechigner. En fait ce soir là, j'avais encore prévu de bivouaquer, mais d'autres randonneurs m'ayant dit et certifier que l'auberge de Valezan était ouverte, attention, il y a le choix, partie dortoir ou partie auberge, pas le même tarif, et donc, comme d'hab, la perspective d'une grande bière me fait baver, me glaglate tout le corps, me lève les jambes et avancer les pieds, je vais donc faire l'effort d'y aller. ET j'ai bien fait, accueil très chaleureux, dommage, le gérant quitte dans 5 jours, j'espère que son, ou sa remplaçante sera aussi serviable, une chambre superbe avec douche et WC, rien que pour moi, oui, moi tout seul, rien d'humide, même pas froid, pas plus de ruisseau à traverser, le pied, normal pour un randonneur,

comme dit plus haut, le refuge de Preset et le 2ème de la Balme sont bien fermés pour travaux. Ne pourrait-on pas, dans ces cas, mettre, ne serait-ce qu'une vulgaire cabane de chantier avec 4 ou 5 lits ? sachant que tous les travaux de ces gîtes se font par hélico, qu'on y a monté justement des cabanes pour les ouvriers, faut pas me faire croire qu'un hélitreuillage de plus aurait couler le budget de rénovation, bien au contraire, là, on fait des mécontents, et tout le monde sait que les mécontents font plus de mal que des heureux !

petite remarque, mais vous vous en battez l'oeil, mais pas moi, l'auberge étant équipée du wifi, ouiallefaille en anglais, j'ai pu recharger mes cartes, ça me soulage. Enfin, je veux dire que ça m'enlève une épine du pied.

Col du Grand Fond: 2671 m
Bompas: 1530 m


13 étape: 16/09 Départ de l'auberge de Valezan pour le refuge de Rosuel


étape très longue pour moi, du relief et surtout une très méchante descente en forêt, passages scabreux avec des rocailles qui se prennent pour des marches très hautes, des racines, avec le sac à dos lourd, ç'est extrèmement jouissif, sentier à peine perceptible par endroits, doit quand même pas passer beaucoup de monde par là pour que ce soit aussi peu marqué,  les genoux n'en veulent plus, je suis obligé de me passer de leur avis si je veux continuer. Beaucoup de sous-bois, vue sur St Maurice, vous savez, le poisson rouge qui pousse le bouchon trop loin !

à propos de cette étape, les temps de marche sont surprenants, mais bon, quand on vous annonce le refuge dans 1 heure, même sachant que je suis lambin, et que j'y arrive après 2 heures, je me pose des questions, habituellement, sur une heure, je mets une heure, ou au plus une heure un quart, là, 3/4 d'heure en plus, c'est pas bon pour le moral, heureusement, le refuge de Rosuel est super, accueil très chaleureux, il n'y a plus grand monde, je serai seul dans ma chambre, et le soir on dinera avec un jeune couple d'italiens qui ont gagné leur séjour après avoir gagné un concours de la région, la discussion ne sera pas facile, je ne parle pas italien, eux, ne parlent que très peu l'anglais, heureusement, le gardien qui est venu s'asseoir avec nous a des origines italiennes et assurera la traduction.

Heureusement, des gîtes, comme annoncés sont encore ouverts et font preuve de sérieux, faut le signaler.

Montorlin: 1125 m



14 étape: 17/09 Départ du refuge de Rosuel pour Lac de Tignes


Verrai pas beaucoup de monde, fini le TMB (tour du mont blanc), toujours du relief, j'aurai pu m'arrêter au refuge du Palet, mais il est trop tôt, pensais trouver quelque chose au Lac de Tignes, qui se gargarise d'être sur le GR5, mais que dalle, même pas une cabine de bus pour dormir, juste un hôtel ouvert et qui pratique les prix qu'il veut, une soirée à 85 euros, ça fait mal au budget. Encore une ville qui ne vit 3 mois de l'année, heureusement ça fait vivre un tas d'artisans, c'est en travaux de tous les côtés. Beaucoup d'appartements qui pourraient accueillir des tas de gens le reste de l'année.

Rocher des Mindières: 2220 m
Refuge du Palet: 2600 m
Col du Palet: 2652 m
Station de Tignes Tichot: 2468 m 


15 étape: 18/09 Départ de Lac de Tines pour le gîte de Bonneval sur Arc


J'ai commencé par rater une marque blanche et rouge, quand j'ai commencé à m'inquiéter, j'étais carrément à côté de la plaque, j'ai donc commencé à marcher au pif vers ce qui aurait dû être mon chemin, je n'avais pas cette partie de carte sur mon gps, j'étais pas sensé m'écarter,  d'ou une progression au pifomètre en cherchant suivant le relief à me rapprocher au maximum, du coup, je me suis retrouvé tout en haut au pied des tire-fesses, et là, superbe panneau qui m'indiquait la direction pour Val d'Isère ou je devai passer. Après un énorme détour, ouf, je retrouve le chemin. Très belle descente dans les pinèdes, et encore un truc super polluant, un circuit spécial 4x4, des gros trucs tournent dessus, et dire qu'on refuse les chiens !!!!! cherchez l'erreur !! Il est trop tôt pour que je m'y arrête, et à vrai dire, ça ne m'intéresse pas du tout, rien n'est prévu pour le randonneur, je décide donc de continuer, j'engage donc la longue montée pour le col de l'Iseran, le temps s'assombrit de plus en plus, certaines personnes me disent que la semaine précédente, le col  était fermé pour cause de neige, deux porsches pétaradent dans les virages, je les retrouverai tout en haut, une des deux put le cramé ! dommage, il n'y a que l'odeur ! peuvent pas aller sur la côte d'azur épater les gonzesses au lieu de polluer ces superbes lieux.
et puis, la descente du col, par deux fois, je roule sur des cailloux dans le petit chemin chévrier, au début, j'avais hésité à emprunter la route, rassurez vous, je l'aurai rendue, ça pèse trop lourd dans un sac, mais ça rallongeait pas mal, j'aurai du. Les caillasses roulent sous les pieds, et les pieds roulent sur les caillasses, je tombe pas deux fois, à chaque fois, c'est le sac à dos qui a morflé, du coup, j'ai descendu en prenant mon temps. En bas, le Gr emprunte ou une ou deux passerelles métalliques fixées au flan de la montagne, mais rien de méchant. Et puis, une autre très longue descente jusqu'à Bonneval, j'y arriverai qu'à 18h45. J'appelle la gardienne qui viendra m'ouvrir, d'autant que je me souvienne, il s'agit d'un gîte CAF, sur le coup, j'ai pas fait attention, mais d'habitude, c'est 7,50 euros la nuit, là, elle me demande 14,30 euros ? me suis-je fais gruger ? en tout cas, je serai seul encore ce soir. Dîner en ville dans un restaurant encore ouvert, c'est sa dernière soirée, et c'est bondé !
pas pu prendre de photos, comme à chaque fois, quand je ressort le soir, j'oublie mon appareil photo. Heureusement le lendemain matin, j'en ferai quelques unes en retraversant le village classé comme un des plus beau village de France.
Je sais pas combien de dénivellé représente cette longue étape, enfin pour moi, mais ça a été dur !
Là encore, des hectares de forêts dévastés pour les tire-fesses, télé-cabines, etc .....

Les Tommeuses: 2500 m
Funival Val d'Isère: 1750 m
Val d'Isère: 1850 m
Col de l' Iseran: 2770 m


16 étape: 19/09 Départ du gîte de Bonneval pour le refuge de Vallonbrun


Aujourd'hui, je marche sur le GR5E, le sentier du bonheur, si si, c'est son nom, et en fait, il le mérite vraiment, c'est beau, bucolique, dans la vallée de la Maurienne. On passe devant les rocher du Château, un tas de panneaux pour vous en expliquer l'histoire, et un cadre métallique servant de lorgnette, dans lequel, si vous avez l'oeil curieux et regardez avec attention, vous apercevez des peintures rupestres, effectivement, on y voir une tâche rouge, j'hésite entre le crash d'un corbeau face à la paroi, ou au jet d'une tomate d'un spectateur mécontent, j'ai comme un léger doute sur l'authenticité, je pense que si c'était authentique, ce serait protégé avec des vitres ou autres trucs modernes. Bon, faut croire que ça attire le touriste ! Plus loin, passage à Bessans avec sa fontaine amusante, avant d'arriver à Bessans j'ai aperçu des vautours, d'après les quelques personnes rencontrées, il semblerait qu'ils sont venus tout seul d'Italie. Passage au Molard, quelques cabanes de pierres en ruine, peut-être un ancien village de bergers ?
J'arriverai au refuge, il n'est plus gardé, mais une partie est en accès "mode" hiver, 8 euro la nuit, on se débrouille pour la bouffe, mais comme vous le savez maintenant, je suis un spécialiste de la nouille chinoise, de la tranche de saucisson et du fromage, et surtout,  voilà un tarif qui me réconcilie avec mon budget.

Refuge de Vallonbrun: 2270 m


17 étape: 20/09 Départ du refuge de Vallonbrun pour Termignon

là, je reconnais m'être dévié du GR5, en principe j'aurai dû faite le refuge du Plan du Lac puis le refuge de l'Arpont, mais celui ci étant fermé pour travaux, avec interdiction de bivouac pendant les travaux, pourquoi, on n'en sait rien ? j'ai décidé de passer par Termignon, puis ensuite de rejoindre le Gr5 après le refuge de l'Arpont.
Arrivée vers 14 heures, des vrooms vrooms emplissent l'atmosphère, un rallye de ferrari va défiler au fil de l'après midi. Bref, j'arrive devant le petit hôtel charmant à l'entrée de Termignon, un panneau attire singulièrement mon attention, demi-pension à 49 euros / personne, la réception est fermée et n'ouvrira qu'à 16 heures. Le prix étant dans mes tarifs, je décide de m'arrêter là, et je vais boire un coup, je vous ai dit que j'ai un sacré budget boissons, tourne dans le patelin, un gîte, mais j'essaierai à plusieurs reprises de joindre le numéro indiqué, rien ! je trouve un autre hôtel mais plus cher, une boutique dans laquelle j'espérai renouveler mes provisions, vu que je n'ai même plus de nouilles chinoises, pour lesquelles vous le savez, je suis le roi....... pas de pot, elle ouvre qu'à 16 h, pour la petite histoire, à 17 h, elle brille par sa fermeture ! bref, l'après midi s'écoule et je reviens à ma demi-pension à 49 euros, c'est ouvert, je rentre et avec mon plus beau sourire, je m'adresse à la réceptionniste, elle me demande combien je suis, je me retourne, en fait je suis seul, et le lui précise, et là, surprise !, les 49 euros sont pour deux personnes dans la chambre, autrement il faut rajouter un supplément de 13 euros, soit le tout à 62 euros, quelle arnaque !
Du coup de colère, je ne lui demande même pas si c'est avec le petit déjeuner, et oui, je me suis fait avoir aussi avec les petits déjeuners dans certains hôtels ou on vous le compte en plus de la demi-pension, je vais à l'autre hôtel, c'est un poil plus cher, mais au moins, pas de surprise, et question accueil, c'est extrèmement familial, c'est tout juste si on ne me déroulera pas le tapis rouge.
A préciser aussi, la descente vers Termignon après le Belvédère comporte deux ou trois passages mal indiqués, à un moment, je me retrouve bloqué en haut d'une petite falaise, demi- tour jusqu'à ce que j'arrive à me repérer avec le GPS, j'ai jamais retrouvé les marques ? et deux passages avec des câbles le long de rochers, seul problème, les câbles sont au raz du sol, vous vous voyez marché plié en deux ? obligé de m'assoir, avec le sac à dos qui appuit sur le sol, c'est d'un pratique pour se cramponner, heureusement, tout ça est sec, autrement, ça aurait fini je ne sais pas comment, bref, je peste, sur le coup, c'est chiant, mais bon, ce sont les aléas de la rando, faut faire avec ou rester chez soi.  Et puis, vous pouvez constater que je suis pas encore trop pourri pour arriver à faire tout celà, CQFD !

Plan de La Cha: 2370 m
Refuge de Cuchet: 2160 m


18 étape: 21/09 Départ de Termignon pour le Refuge de la Dent Parrachée


Aujourd'hui, beau temps, sentier sympa, dommage, pleins d'endroits pour un bivouac sympa, si seulement j'avais pu faire des courses hier soir, peut-être aurai-je continuer ? qui sait ? trop tard, profitons de l'instant présent, ça monte, longue étape, j'arriverai qu'à 17 heures. Arrivée au Népal, drapeaux et moulins de prières, le responsable du refuge, Frank, ne sera pas là, parait que c'est un "numéro", mais, je rencontre Lucie, et j'en suis particulièrement heureux,parce que la soirée va être extrèmement chaleureuse, Lucie sait recevoir, arrivée de deux filles alpinistes, Celine et Alice, de 4 alpinistes, de plus c'est l'anniversaire de Céline, qui nous offrira un bon coup de vin rouge, on mangera comme des goinfres, et pour finir, un thé népalais et du genépi à volonté, pas pour rien que demain, certaines auront comme un défilé de moutons dans le crâne, hein ! quéque vous dites ? j'entends pas ?
Toute la nuit, on va avoir l'impression d'une tornade, alors que, parait'il ça ne soufflait qu'à 30km/h, et puis chapeau aux 4 alpinistes qui sont partis à 4h30 en pleine  nuit, malheureusement, le lendemain sera très très pluvieux, avec de forts brouillards, je sais pas si ils ont réussi leur course, ou auront'ils fait demi-tour ?

Le Monolithe: 1620 m
Source de la Fournette: 1900 m
Refuge de la Dent Parrachée: 2511 m



19 étape: 22/09 Départ du refuge de la Dent Parrachée pour Modane à l'hôtel Perce Neige.

pour ma part, malgré un temps super dégueulasse, pour rester poli, je décide de partir quand même, en principe, l'étape ne serait pas trop violente, vu le manque de visibilité, je décide de truander un peu le parcours, je décide de longer les lacs formés par les deux barrages consécutifs plutôt que de monter dans les hauteurs.
Mais à un moment, faudra quand même monter violemment pour retrouver le GR5 au col du Barbier, du coup, sais pas si j'avais bien fait le bon choix, le chemin n'était pas trop bien entretenu, accroche partout avec mon sac dans les branches non coupées, ça glisse, je manque de me casser la goule je ne sais combien de fois, bref, ç'était pas le pied, un brouillard intense couvre les alpages, faut faire attention aux marquage, heureusement dans l'après midi, comme souvent d'ailleurs, la situation s'éclaircit, mes affaires commencent à sécher un peu, et une descente de fou pour atteindre Modane, les genoux n'en peuvent plus, mes fringues et les godasses n'arriveront pas à sécher dans la nuit. Demain verra un départ glougloutant.

Petite remarque en passant, c'est depuis ce séjour que je demanderai lors de mes réservations dans un hôtel, de me préciser ce que comporte exactement la demi-pension, vu la surprise au moment de payer au matin avant de partir, 12 euros de petit déjeuner en plus de la demi-pension, ça fait mal, pratiquement le prix d'un repas pour un petit déjeuner tout à fait ordinaire. J'ai comme l'impression de mettre fait avoir, d'habitude et ce depuis des années que je fréquente les hôtels, demi-pension, pour moi, c'est le repas du soir, hors vin ou boisson différente de l'eau, quoique certains hôtels offrent un verre de vin pour le même prix, la nuité et le petit déjeuner, mais j'ai pas le temps de chercher le service anti-fraude, et de faire un scandale pour quelque chose qui ne me sera certainement pas remboursé !

à noter le vieux fort derrière Modane,


20 étape: 23/09 Départ de Modane pour le refuge du Mont Thabor


Mauvais départ en face de la mairie, une très belle fontaine glougloute, vu l'orientation du panneau, je pars complètement vers l'extérieur du patelin, manquait  une marque pour signaler qu'il fallait tourner tout de suite à la mairie, une bonne demi-heure de perdue, merci mon GPS de m'avoir rendu la voie, passage à notre Dame de Charmaix, après avoir grimpé un chemin de procession, enfin, je suppose que ce'st comme ça que ça s'appelle, vous savez, un chemin avec des petites guérites ou petites chapelles avec des statues ou images pieuses, , je ne les ai pas toutes comptées, mais je dirai qu'il y en avait 14 ? puis on arrive à notre Dame de Charmaix, très bel édifice avec une petite chapelle et sa vierge noire, j'ai pas trop osé renter, quelqu'un était en train de récurer le sol, et j'allais donc pas lui saloper son travail, je sais qu'il est dit, aide toi, le ciel t'aidera, mais à première, comme à seconde vue, personne ne l'aidait ? des mots, toujours des mots ! le chemin passe sous une magnifique arche. Après recherche, les petites guérites seraient des oratoires et il y en aurait bien 14, le 15 ème étant la chapelle elle même, Passage encore dans une ville fantôme, Valfrejus,   combien d'hectares dévas................. bon, je remet pas le couvert, vous commencez à connaitre  !

à noter, le Gr emprunte le chemin de la mémoire, ou s'alignent de vieux bâtiments militaires
j'arriverai au refuge, il fait beau, une heure après, la brume envahit la vallée et tous les alentours, de temps en temps, j'entendrai des gens qui redescendent de cols alentours, mais personne ne s'arrêtera, d'ailleurs on ne voit plus rien, le gîte est en mode hiver, plus de gardien, juste les lits, un coin cuisine et des WC secs, ce sera donc soirée solo et comme vous en avez l'habitude maintenant, avec moi, vous allez manger aussi des nouilles chinoises accompagnées d'un fin matelas de rondelles de saucisson, et nappées de vieilles croutes de fromage. Hum, c'est bon, vous mangez pas, quoi! vous aimez pas ?vous savez pas ce que vous ratez !!
Par contre, j'ai pas trop compris le pourquoi de la minuterie sur l'éclairage solaire de la grande salle commune, ça reste allumé alors qu'il n'y en a pas besoin aussi longtemps. certes, ça finit par couper. Comme ça ne s'éteint pas, vous rappuyer sur l'interrupteur plusieurs fois, ce qui réarme la minuterie à chaque fois,   qu'il y ait une minuterie par précaution, en cas d'oubli, oui, mais on devrait pourvoir couper à la demande. La chambre, elle n'a pas de minuterie, étonnant ?
C'est un excellent refuge, avec un gros poêle pour les frileux ou faire sécher ses gailles quand on est trempés.

une vue imprenable sur tous les dessins d'amour et prénoms laissées par les randonneurs, comme quoi des petits cailloux entassés peuvent prendre un tas de significations, preuves d'amour, cairns de guidage, et casser les vitres ! et comme chacun le sait, pierres qui roulent n'amasse pas mousse, je tenais à vous le rappeler ou faire découvrir ce vieux proverbe.

Sanctuaire Notre Dame de Charmaix: 1505 m
Le Cugnet: 1525 m
La Replanette: 2285 m
La Grande Montagne: 2405 m
Le Col de Vallée Etroite: 2434 m
Refuge du Mont Thabor: 2502 m


21 étape: 24/09 Départ du refuge du  Mont Thabor pour le gîte de la Decouverte à Névache

P.tain, c.n, la journée va être très pénible, la seule météo que j'avais était celle des jours avant, et ce qui arrive n'était pas prévu. Départ dans un brouillard, que je qualifierai de ........ brouillardeux, voit rien, quand soudain, j'entends des voix, Jeanne d'arc (encore) au mont Thabor, bé non, je ne suis pas le seul cinglé, je croise deux autres randonneurs aussi frapadingues, qui eux vont vers le col derrière le refuge. toute la matinée va être horrible, n'hésitons pas sur les mots, une heure après être parti, voilà t'y pas que commence un orage violent, ça pète et roule dans les sommets sans arrêt, j'ai l'impression qu'il est en plein dessus, l'alpage dégouline d'eau, c'est dingue comme ça s'inonde vite, les petits sentiers se gorgent d'eau et roulent (ou glougloutent) sous mes pieds. Je barbote, et surtout, je sais pas quoi faire, des lectures avant de partir vous disent un tas de trucs, s'allonger par terre, ou se mettre en boule en grimpant sur son sac à dos pour s'isoler du sol, bon, je décide de m'arrêter en boule le long d'un rocher, en me disant que si il est là depuis des siècles, il y a de fortes chances pour que ce ne soit pas aujourd'hui que la foudre tombera dessus. Je suis abrité sous ma bâche anti-pluie, mais l'eau rentre de partout, je pensais aussi que comme en plaine, l'orage durerait une heure au grand max, mais non, je commençais à refroidir sérieusement, j'étais gelé, les jambes commençaient à me faire mal à rester en boule, du  coup, deux choix possibles, tenter de marcher et peut-être cuire comme une merguez, une grosse merguez, ou rester et mourir congelé, donc que croyez vous que je fite, et bien, je suis parti, à chaque éclair, je rentrai la tête dans ma carapace, bien que ça ne servait à rien, mais ça m'occupait les idées,   
Après moult glissades avec nombreuses montées, non de lait, mais d'adrénaline, , je finis par redescendre dans les pinèdes, ça pétait toujours, passage aux gîtes I Tré Alpini et Iremagi, tous fermés, pas possible de s'y arrêter, puis il est trop tôt, mais vu la flotte, je m'y serai arrêté quand même, donc je continue par une longue grimpette, le temps va finir par se dégager mais j'aurai pas vu grand chose de la journée, si ce n'est des vaches paissant follement et avidement en libertés.
le refuge de la Découverte sera mon but final, accueil très convivial, un tarif tout à fait randonneur, n'ayant pas réservé, et arrivant tardivement, le gérant me proposera l'assiette du randonneur en repas, impeccable, de quoi reprendre des forces, et surtout, un gros poêle qui va me permettre de sécher mes affaires. Seul petit truc, à force de prendre l'eau, les godasses même sèches, commencent à refouler péniblement  du goulot, parfum pour les uns, puanteur pour les autres, des senteurs que je n'ose vous décrire de peur de vous éloigner définitivement de cet article ! alors, contentez vous d'imaginer !! enfin, pour ceux qui ont envie de se glisser dans la peau d'un randonneur !

Col des Thures: 2200 m



22 étape: 25/09 Départ du Gîte de Névache pour le refuge du Petit Phoque à Fontenil (en bas de Briançon)


beaucoup de goudron au départ, ça m'inquiète un peu pour mes godasses, elles étaient déjà pas trop bien en point au départ, les semelles sont bien usées sous les talons côté extérieur, pourtant, je vous jure, j'ai pas les jambes arquées de Jhon Wayne, j'avais pas voulu investir avant de partir pensant qu'elles feraient courageusement  et fidèlement leur petit boulot de marcheuses, mais ça use plus vite que je croyai, va peut-être falloir  voir à voir, mais l'avenir me le dira ? donc continuons, vous êtes d'accords, oui, non, peu importe, moi je continue, En recherchant un nid pour ce soir, j'appelle l'hôtel le Chalvet à Montgenèvre, fermé, mais je tombe sur quelqu'un d'extrèmement sympa, qui répond avec amabilité à toute mes questions, sans hésiter, à me donner d'autres adresses possibles, quand je passerai à Montgenèvre devant l'hotel, j'entends quelqu'un qui me helpe, du verbe helper, ce sera le même monsieur qui me guettait, encore une fois il me propose ses services pour tous renseignements, dommage que son hôtel soit fermé, je m'y serai arrêté avec plaisir. Mais bon ça fait pas mon affaire, va falloir aller jusqu'à Briançon, enfin juste à l'entrée à Fontenil, heureusement, parcours aisé, parce que les pieds dans les godasses mouillées, donc pas encore sèches, commencent à rechigner du collier, début d'ampoules sur deux doigts, comme le whisky, surprenant, y aurait--il une corrélation entre l'alcool, l'eau et les godasses suintantes ? mais je m'égare, bref, là, c'est ouvert pour une demi-pension, la moins chère que je trouverai tout au long de ce parcours, 33,80 euro, un accueil débordant de convivialité, un repas pantagruellique, et un tarif de pauvres, ça réconforte le porte monnaie, je vous le dis, vous n'en savez rien? moi si ! vous le trouverez dans ma liste d'hébergements que je recommande chaleureusement.

Je serai aussi très extase devant le ravitaillement en boissons d'un groupe d'une vingtaine de vélocipédistes hollandais, de quoi achalander un supermercado de campagne, sais pas ou ils arrivent à trouver le temps de pédaler entre les canettes ? sans doute des grands sportifs avec un entrainement sévère dans les descentes

passage à Plampinet, tout est fermé, même pas une niche à chien !! passage au col de la Mouillouse puis au col de la lause

Rencontre avec une bergère, ancienne prothésiste dentaire, elle a tout quitté pour vivre sa passion il y a plusieurs années, j'admire ces gens capables de prendre des décisions radicales comme ça, sacré personnalité !

remarque, toujours des pierriers, résultats de la montagne qui s'effrite, le gel, les intempéries, qu'en sera t'il dans des milliers d'années, la terre sera t'elle complètement plate ? savez pas ? alors ne dites rien !!

Col de Dormillouse: 2445 m
Col de la Lauze: 2529 m



23 étape: 26/09 Départ du refuge du Petit Phoque pour un bivouac dans la pinède avant Brunissard


Dans Briançon, c'est le bordel, il faut passer par la ville haute, même le passage piéton du Gr5 est fermé pour travaux, un sacré détour pas prévu. en plus, je m'y arrêterai pour faire mes courses, le sac reprend deux kilo de came, ça surprend, je vous le dis, et puis encore du goudron et de la montée.j'aurai un mal fou a finir les 800 derniers mètres du col de Ayes, suis obligé de m'arrêter tous les 100 pas, j'en peux plus, qu'une envie, de balancer le sac, les genoux, le dos, bref, tout. qu'est ce que je fiche là ? devrai être devant Derrick à la 3 pour ma sieste journalière !! Mais que ma volonté soit faite, j'y arriverai, cré vingt dioux !!
et arrive enfin la longue descente vers Brunissard, j'essaye d'appeler pour trouver une niche, c'est plein ou tout fermé, zut, maintenant, en vous en parlant, je m'aperçois que j'ai oublié la SPA, donc ce soir bivouac dans le camping de la pinède, avec sa célèbre cuisine chinoise, je vous jure, vous devriez gouter, c'est pas mauvais quand on a faim. Bé non, vous bavez pour rien, ce soir, pas de nouilles, je me suis fait avoir avec la gestion de mon eau, et j'ai pas de flotte pour cuire mes pâtes, faut le faire, et j'ai la flemme de revenir en arrière, sur le chemin pour chercher de l'eau, j'étais tellement persuadé de trouver un refuge à Brunissard que j'avais pas jugé bon de remplir mes bouteilles en passant près d'un petit ruisselet. Mais c'est bon pour ma ligne. Ce sera juste un fin matelas de saucisson et une bouchée de fromage.

La nuit, par contre, elle sera bien arrosée, il va pleuvoir des cordes jusqu'à 2 heures du mat, j'ai encore comme une impression formidable d'humidité, surtout que pour essayer de ne pas avoir froid, j'avais déployé ma couverture de survie sur mon sac de couchage, première expérience, c'est de la m.erde en paquet, énorme condensation et c'est vrai que du coup, ç'est humide en vrai et ça a jeté un certain froid entre nous deux !!. Et au matin, le cirque pour ramasser tout ça, pas le temps d'attendre que tout celà sèche, j'ai un boulot moi, Nice m'attend ! 

Et puis un louphoque, que je voyais dans sa voiture à travers les arbres, avec ses jumelles, sais pas ce qu'il regardait en haut de la montagne, peut-être un cerf  en train de bramer sa déclaration d'amour à une belle biche en bikini ? il est resté là pratiquement toute la nuit, et le matin, un autre phoqueloup est venu le relever, ah, le voyeurisme montagnard ! ces vieux pervers de la montagne ! Au fait, savez vous comment on obtient un louphoque, vous croisez un loup, bien portant, avec un phoque..... lui aussi bien portant, secouez bien, et attendez quelques mois, je sais plus combien, mais si vous cherchez, vous allez trouver ;-))

Col des Ayes: 2542 m



24 étape: 27/09 Départ du bivouac de Brunissard pour l'hôtel le Guilazur à Château-Ville-vielle


Etape assez courte, superbe lac dans les hauteurs, vrai paysage canadien, dans la descente, on aperçoit Chateau-Queyras, les débuts de construction dateraient sans doute du 11 ème siècle, 45 minutes de visite, mais je n'irai pas, plus ça va, plus j'ai le dos en compote, et qu'une envie, d'arriver à l'étape à Ville-Vieille, seul endroit ou j'ai pu trouvé un hébergement, c'est au dehors du GR, mais le lendemain, un autre chemin permet de rejoindre le Gr 5 sans repasser par chateau-queyras et se taper tout le goudron de la veille. Et puis ça évite une descente qu'il aurait fallu bien sûr remonter!! Ouf
Hôtel le Guilazur, encore hors budget, mais je ne peux que le recommander, accueil très sympa, la gérante m'autorise à faire sécher ma toile de tente sur le balcon, elle n'avait pas sécher avant de la ramasser, et ça pèse lourd de la toile mouillée, alors que ce n'est quand même pas très esthétique pour les clients qui arrivent ! 


25 étape: 28/09 Départ du Guilazur à Ville-Vieille pour le gîte Matefaim à Ceillac


Du beau temps, et beaucoup d'écureuils, pourquoi ? pourtant, j'ai pas vu de bureau de la caisse d'épargne ? du relief en montée, mais ça va, de la forêt, le chemin de la fontaine rouge, et puis pour la pause du midi, un endroit superbe, je suis réveillé de ma sieste par tout un groupe de 8 jeunes, ça avance à grands pas, je les retrouverai en pause au col du Fromage, nom prédestiné, non ? j'aurai monter au col du fromage moi-même sans soucis. Et surprise, un des jeunes est un pays ! Rendu a ceillac, c'est la foire aux brebis, elles attendent en vedettes, ça moutonne de çi de là, par çi, par là, on compare sa laine, ou l'avez vous trouvée ma chère ?  et vos sabots, si fins, ? oh, puis vous avez vu, la chèvre à côté, avec ses grandes cornes, qu'est ce qu'elle est moche, pourquoi est elle dans l'enclos avec nous ? bref, des vraies chipies !  parquées sur la place centrale, un petit commerce me permettra de faire des courses pour le soir,   le Matefaim n'assure plus que le dortoir et le petit déjeuner, mais j'ai une chambre avec coin cuisine, n'ayant pas à porter, je décide de me soigner la santé, le luxe suprême, une boite d'olives, une autre boite de maquereaux au vin blanc, un fût de limonade, et puis, je vais pas tout vous dire, ça vous regarde pas, non mais !

Fontaine Rouge: 2125 m
Vallon de Riou Vert: 2285 m
col Fromage: 2386 m
Le Villard: 1830 m


26 étape: 29/09 Départ du Matefaim à Ceillac pour le refuge des Granges à Fouillouse 


Il pleut, un petit crachin, presque breton, bonne montée jusqu'au col, rencontre avec deux superbes lacs, je sais, vous commencez à en avoir marre du mot superbe, mais j'ai pas autre chose ! alors, vous lisez ou vous ne lisez pas ! mon appareil photo, qui en a marre de la flotte refuse tout service, j'hésite entre le balancer au fond du lac ou le garder, mais bon, j'ai le coeur sensible, et il m'accompagne depuis si longtemps que je lui garde une dernière chance, peut-être que quand il en aura raz le bol de faire la gueule, et bien, si c'est un effet de sa grande bonté, il reprendra de service.
Et puis après le col, ça va se gâter grave, la pluie s'intensifie, la brume commence à tout envahir, ça commneçait à me rappeler des circonstances identiques quelques jours avant, j'avais retrouvé mes jeunes qui voulaient faire la pause déjeuner, moi, je ne me suis pas arrêté, et ................ comme au mont Thabor, l'orage commence, l'orage a fait tomber sur nous toute la pluie du ciel, souvenir, mais que seul  certains se rappelleront, ce fut un grand prix de l'eurovision, enfin, il me semble,  et de la pluie, il va en tomber, j'entame la descente vers Maljasset ou j'avais prévu de m'arrêter, vu qu'il y a un gîte CAF. Ca glisse à se péter la goule, et bien sûr, je me casse la figure et tombe sur le sac à dos, lui même tombe sur le baton droit et le baton se plie de douleur, et vaut mieux l'avoir blanche et droite que black et decker, ouai, je vous l'accorde, c'est pas fin, j'essaierai de le détordre, mais j'y arrive pas, et puis j'ai peur qu'à ne trop forcer il casse, comme il me reste encore iune poignée de journée à marcher, j'arrête là, il servira comme ça. et je vous rassure, à voir vos mines anxieuses, oui, il tiendra jusqu'au bout.
Arrivée à Maljasset, content, le mec, il ya un gîte, qui va être le bienvenu, un grand panneau annonce ouvert, je biche, un autre panneau indique l'entrée hiver, dit comme ça, mes fringues commencent à sécher, je tourne la poignée, et ....... ça n'ouvre pas ? j'insiste et ça insiste à ne pas ouvrir. Déçu, je fais le tour pour l'entrée été, c'est pareil ? ouvert ? quand ? en bas, sur la porte, un papier collé derrière la vitre indique: pour info, appelez tel numéro, je dégaine mon portable, je compose, il n'y a pas de réseau, je change de place, fais le tour des maisons, rien !
Pour la petite histoire, au dire des randonneurs rencontrés le soir à Fouillouse et qui y avaient séjourné la veille, ben, oui, j'avais plus que ça à faire, aller à Fouillouse,  à priori le gérant n'était en poste que depuis 2 mois, soit personne ne lui a expliquer que malgré son absence, il devait laisser la partie hiver ouverte, ou alors il n'a rien compris ?, 

De guerre las, je vais frapper à côté, maison d'hôtes des Zélés, frapper, plutôt tirer le cordon de la cloche sensée clamer aux habitants de la maison que quelqu'un désire au moins les voir ! la corde est bloquée, on peut pas dire qu'elle soit libre de tous mouvements, j'entend aucun son de cloche, je remonte au bord de la route et frappe à la porte du haut, on m'ouvre, j'expose en premier le problème de la corde qui ne cordifie pas, on m'explique que si, ça marche, mais qu'on n'entend pas la cloche, Ah bon ? on s'enquiert de mes désirs, désir simple, une chambre, pas de pot, c'est fermé, déçu le petit gars, vu le temps qu'il fait, il va devoir monter sa guitoune dans champ ? et pensant que peut-être, on pourrait quand même me proposer au moins un lit, même sans chauffage, ni douche, ça m'aurait suffi, mais non, la tenancière qui croule sous l'humour, me dit qu'à 4 heures plus loin, que c'est facile vu que c'est que de la route, que c'est plat, me dit d'aller jusqu'à Fouillouse !!!  

en partant, vu qu'il était déjà 14 heures, j'efface les panneaux du gîte qui disent ouvert, en pensant que les 8 jeunes restés sous les orages auraient mieux à faire qu'à passer leur temps à essayer d'ouvrir, d'aller questionner la c.nasse d'à côté, valait mieux qu'ils prennent directement la route vers Fouillouse. J'arriverai trempé comme soupe sans pain, et comble de malchance, étant le dernier, il n'y a plus de place pour mes affaires auprès du radiateur. Même pas une place pour mettre deux chaussettes dégoulinantes. C'est vrai aussi, comme je m'en apercevrai le lendemain matin, que deux personnes à elles toutes seules avait tout monopolisé, doivent pas savoir qu'on emballe ses affaires dans du plastique, un sac à dos n'est pas étanche même avec sa bâche, ça finit toujours pas passer au bout d'un certain temps, donc elles avaient sorti tout leur barda, plus de place pour les autres. A priori, ça ne les a pas mâchées du tout.

Quand, en plein sous des orages violents et des pluies diluviennes, qu'on se permet de renvoyer quelqu'un en lui disant d'aller plus loin, à 4 heures de marche, on est pas digne de faire de l'accueil ! ferai mieux de changer de métier !

On verra plus loin, qu'un hôtel, fermé, lui fera une exception pour ne pas laisser des randonneurs dehors ! ça, oui, c'est avoir le sens de l'accueil et de la générosité, Madame, vous qui êtes plus zélée à ne pas recevoir un randonneur trempé, prenez en de la graine ou mettez vous au tricot !!!!!
Ca fait maintenat 3 ans que je fais de la grande randonnée, j'avais encore jamais vu ça !!

un regret au cours de la partie jusqu'à Fouillouse, un énorme nuage gris foncé, noir, envahissait toute la vallée, de haut en bas, de droite à gauche, bé oui, je vous dis que ça envahissait tout, ça progressait vers moi à une vitesse dingue, pour parler crument, ça me fonçait dessus, j'ai pas pu le photographier, toujours pas d'appareil photo, et j'ai pas voulu sortir mon portable de peur qu'il ne supporte pas non plus l'eau, mais c'était pas rassurant, le truc digne des envahisseurs, et c'est passé, enfin, je suis passé à travers sans même m'en rendre compte !  par contre en me retournant, ça continuait à s'éloigner derrière ! amusant.

Et puis, sans doute, quand même un peu mon jour de chance, j'ai failli louper le chemin qui monte juste avant le petit pont, pour ceux qui connaissent, un immense camping car pour moutons, vous savez un semi-remorque à 3 étages, qui ramène les moutons chez les éleveurs  quand c'est la fin des colonies de vanaces,  était garé sur le bas côté,  je m'arrête échanger quelques mots avec les gens en train de charger les moutons, et heureusement, c'est là, que j'ai pu apercevoir le panneau derrière, autrement, qué qui faisait le claude ? et bien il passait hardiment et il allait se vacher je sais pas ou, pourtant, c'était pas le jour .

Et puis un rencontre qui va changer la fin de cette rando, un autre randonneur, parti lui de St Gingolph et qui descendait jusqu'à Menton, en fait, on finira jusqu'au bout ensemble, il viendra aussi à Nice. D'ailleurs, je ne pense pas qu'il aurait pu faitre les 2 ou 3 jours de plus pour Menton, une de ses godasses à déjanter 2 ou 3 jours après. Rencontre très sympa, merci André de m'avoir accompagner.

Col Girardin: 2706 m


27 étape: 30/09 Départ de Fouillouse pour l'hôtel le Relai d'Italie à Larche


Si on s'en était tenu à la météo, et si le refuge de Fouillouse n'avait pas fermé à son tour, hier, c'était son dernier jour, tout le monde serait resté au chaud, c'était encore prévision de pluie, et d'orage. Le matin, un temps d'été, grand soleil, ou est l'orage ? et puis, on n'a pas le choix, on peut pas rester, alors, on y va, passage  de deux cols, le col du Vallonet, et le col de Mallemort, avec ses anciens ouvrages militaires, dans les hauteurs, les marmottes nous accompagneront de leur sympathique présence toute la journée, ainsi que le brame des cerfs en rut. Pourquoi en rut ? parce que si ces s.lopes de biches étaient là, ils se rueraient dessus, comprend pas, quand c'est chaud, elles sont pas là, après, viendront se plaindre que les mâles ne s'interressent pas à elles ! et puis surtout, ça gueulerait un peu moins, et ça nous ferait des vacances, noooonnnn, je plaisante, tout le monde a le droit de s'exprimer ! et puis,, c'est le bruit de la montagne ! A priori, il  semblerait quand même que le cerf, qui a les bourses pleines, doit souffrir pas mal. Maintenant, vu la crise, peut-être vaut'il mieux souffrir un peu et avoir les bourses pleines que vides!, A méditer. Mais, le temps commencera à grisonner un peu, rien à voir avec ce qui était annoncé. Longue descente jusqu'à Larche, un seul Hôtel, Le Relai d'Italie, bien qu'il soit fermé, celui dont je parlais plus haut, va accepter de nous recevoir, on est prévenu qu'on aura pas de chauffage, mais on s'en fout un peu, du moment qu'il n'y ait pas à monter la tente, et en plus, on aura droit a une grande soupe de légumes chaude, du fromage, du pain, un coup de rouge, c'est pas sympa un sens de l'hospitalité comme ça ? alors qu'il est fermé, merci encore, dommage que tous les hébergements ne soient pas aussi motivés que vous.

Col du Vallonet: 2524 m
Col de Mallemort: 2558 m


28 étape: 01/10 Départ de l'hôtel Relai d'Italie à Larche pour le refuge de Bousieyas

Comme d'hab, ça va monter descendre, un peu de pluie, bref rien que d'extraordinaire, encore des lacs, toujours des anciens ouvrages militaires. Par contre, quand on arrive, on tombe sur un panneau, on tombe, vous vous doutez bien que c'est une expression, on n'est pas tombé sur le panneau, ni lui sous nous, donc, le panneau indique que c'est fermé, après discussion entre mon coéquipier André et un voisin, il s'avère que la gardienne, au demeurant fort sympathique, habite à 2 maisons plus bas, on va la voir,  elle viendra donc nous ouvrir, on aura droit à des  bières fraiches, ça faisait longtemps, les dernières remontent à ....... hier ! tiens j'auri juré qu'il y avait plusieurs jours déjà, sans doute un gout de trop peu hier soir ! le gîte en fait va être rénové, il est fermé parce qu'il est au bord de la route, et qu'il y a eu de nombreux vols, dommage que la gérante ne dise, sur le même panneau, qu'on  peut aller la chercher un peu plus bas, je pense que beaucoup de prsonnes passent sans le savoir et s'en vont dépitées.
A noter, que l'on aura quand même eau chaude pour la douche, après avoir réussi à tourner la manette du robinet d'eau chaude qui souffre d'un léger problème de cramponnage, elle tourne dans le vide, il faut donc appuyer dessus comme sur un clou, tourner et faire gaffe à pas se brûler, parce que pour un réglage progressif, ç'est  pas vraiment ça !
A ce propos, je ne comprend toujours pas que des lieux qui reçoivent du public ne soient pas encore équipés de mitigeur, ça ne coute plus rien et ça permet d'économiser beaucoup d'eau.

Et soirée pâtes chinoises, saucisson, etc ..

col du pas de la cavale, lac du lauzanier, puis lac de derrière lacroix et col des fourches

Ah oui! j'oubliai, mon appareil photo arrête de faire la gueule, j'ai donc décidé de lui rendre son petit boulot. Mais il est prévenu, faudrait pas pousser le bouchon trop loin !

Le Pont Rouge: 1907 m
Pas de la Cavale: 2671 m
Col des Fourches: 2261 m



29 étape: 02/10 Départ du Gîte de Bousieyas pour l'hôtel Le Stéphanois à St Etienne de Tinée


Etape facile, ou alors, c'est que je commence a avoir l'entrainement ;-)) toujours quelques vieux batiments militaires, ceux d'hier aperçus en se retournant, je sais, faut pas se retourner, comme l'a dit quelqu'un de célèbre, autrement on a son avenir dans le dos ! Et pour corser le tout, le copain connait un gros problème, sa godasse s'est mise à bailler  ! vous avez déjà vu un croquenot bailler langoureusement, à la limite de la volupté, non ? moi si! on y voyait les amygdales, les dents du fond,  et tout ce que je ne peux pas citer au risque de froisser vos âmes sensibles, etc..... Course aux bouts de ficelle, de fil de fer, pas facile quand tout est fermé !

Col de la Colombière: 2237 m
Col d'Anelle: 1739 m


30 étape: 03/10 Départ du Stéphanois à St Etienne de Tinée pour le refuge de secret de Roya


Très longue montée jusqu'au col de Brianon, suivit de la longue descente vers Roya, tout est fermé, une dame nous propose de nous ramener à ... St Etienne, bé non, on en vient!.  On le saura plus tard, elle est la déléguée régionale pour les problèmes de loups, deux jours avant, un troupeau a subi d'énormes dégats. dommage que je ne l'ai pas su plus tôt, j'aurai beaucoup aimer avoir un avis autorisé sur la question du loup ? Le gîte officiel est fermé, et au dire d'une habitante, le gérant ne se déplacera pas pour nous ouvrir, on va donc trouver une solution de rechange, peut pas vous la décrire là, voudrait pas attirer des ennuis à la personne qui nous a dépannés, certains ont peut-être dormi ou nous allons  passer la soirée.
Mais, ça a été sympa, certes un peu de poussière, quelques courants d'air, on posera nos bâches à pluie sur les lits, à vrai dire, ils sont pas top nets, et même sans être trop délicat, on peut se poser des questions sur leur glorieux passé?  mais ça a évité de monter la tente, et c'est le but recherché chaque soir.  Et puis, bien entendu, quoi ? vous n'avez pas oui ?, comme d'hab, une bonne gamelle de pâte jaunes,
Et puis, bien sûr, toute la nuit, on entendra encore le brame des cerfs, mesdames les biches, aux grands yeux de velours, faudrait voir à faire quéque chose, ils souffrent ces pauvres mâles heureux ! ils ont les baloches qui laissent des traces parallèles au milieu des verts paturages,  ça fait un peu désordre !!

Belvédère des Chamois: 1810 m
Col du Blainon: 2014 m


31 étape: 04/10 Départ de Roya pour le Refuge de Longon


ça va être une très longue journée,  en cours de montée, nous serons rejoints par le berger qui a perdu plein de bêtes, il remonte à sa cabane de Sallevieille, après avoir récupéré ses ânes à  Roya, toujours du relief,  je sais, c'est normal, on est en montagne, que si j'en voulai pas, fallait aller sur la côte, mais il faut bien que je vous dise comment c'était, non ? au col de la Crousette ou nous posons nes fesses (musclées) pour une pause bien méritée, nous apercevons une bonne vingtaine de chamois, c'est bien entendu, ..... superbe, vous l'aviez deviné, je soupçonne que malgré vos airs obtus, il y est comme un soupçon d'intelligence dans ces boites rondes qui vous servent de crâne, ça me rassure.. On y a aussi une vue panoramique, comme disait le druide dans Astérix, 
Nous avons aussi aperçu un énorme rapace, aigle, gypaète barbu, pas barbu, ? un mouflon volant, mais il n'y avait pas les sabots, on peut donc en douter, seul indice, c'était appareillé d'une longue queue, pas de commentaires, Mesdames, finalement, on ne saura jamais quoi qu'olétait ?
Nous serons accueillis par les ouvriers qui remettent à neuf le refuge et qui nous ouvrent la partie hiver. Le gérant n'est pas là, dommage, lors de mon étude de parcours, ayant vu que c'était aussi un haut lieu de fromagerie, donc ou le fromage sied en haut lieu comme un roi, j'avais prévu impérativement de m'y arrêter, j'avais rêvé d'un repas uniquement fromage, pas de bol, le fromagiste a déserté les lieux, olé plus la saison, ce sera uniquement pâtes aux yeux bridés ! Par contre, je tiens à remercier expréssement les ouvriers qui nous ont offert un coup de vin pour les arroser. sympa.

Col de Crousette: 2480 m
Col des Moulines: 1981 m
Refuge de Longon: 1883 m


32 étape: 05/10 Départ du refuge de Longon pour L'Hostellerie de Rimplas


Toujours une longue étape, longue, bé oui, va falloir marcher quelques heures pour y arriver, je vous fais plus le coup du relief, vous commencez à connaître la musique ! suivez, faîtes pas semblant ! merci. Une rencontre insolite, 2 jeunes faons, supe....., on va passer à Roure, petit village vraiment construit sur l'apic du flanc de la montagne, s'y arrêter boire une bonne bière, si elle n'était pas bonne, sûr qu'on n'en boirai pas ! Mais il est trop tôt pour s'y arrêter malgré l'accueil convivial de la patronne de cette charmante auberge . Par contre, le prix des bières ne se rapporte pas au plumage de la gente dame, ce n'est pas un encouragement, 13 euros pour 2 sérieux et encore, nous précise t'on, sans les nouvelles taxes hollandaise ! mais je vois qu'a vos goules torturées, et arrêtez de tortiller du croupion, posez la votre question,  vous ne savez pas ce qu'est un sérieux ? et donc, encore moins ce que sont 2 sérieux ? je m'en va vous expliquer. Un sérieux, comme son nom l'indique est donc quelque chose de sérieux, sérieux comme l'est un demi-litre de bière! puisqu'en l'occurence, c'est ce dont il s'agit! pourquoi sérieux, parce que la légende veut, qu'à une époque, non précisée, qu'un consommateur dont l'audace restera méconnue à ce jour, on va donc supposer qu'il mourrait de soif, perdu un jour dans un estaminet de la région avait demandé un demi litre de bière, le garçon surpris, estomaqué, débousollé, déboulonné et  de ses valeurs ancestrales,  lui demande: << vous êtes sérieux >> ?
You know what ? I am happy de vous avoir appris quelque chose d'utile. Par contre, plus vous descendrez dans le sud, c'est plus la peine de demander, ils connaissent pas ! petits joueurs, va, ou chauvinisme attardé, ils connaissent que le pastis !
Depuis quelques jours, j 'ai de plus en plus le dos en compote, ça me cisaille par moments, les genoux qui veulent plus genouiller, heureusement, la carotte, la fringance d'une bonne bière me taraude et me sensitive le pif, et j'avance gaillardement, on finira par y arriver. Et puis, récompense suprême, là encore, un accueil dont je n'ai plus assez de mots pour le décrire, tout simplement très convivial.



33 étape: 06/10 Départ de l'Hostellerie de Rimplas pour  une cabane de la fontaine publique au Plan d'Utelle, ou plutôt 800m après les Granges de la Brasque


et oui, je suis désolé, ça va encore être très long, petite inquiétude tout au long du parcours, le Plan d'Utelle, personne ne connait et encore moins cette fameuse cabane publique, ça existe sur la carte, mais même les locaux ne peuvent nous en dire quoique ce soit ! On va donc marché en supputant que ça va exister!
La supputation, si elle est bien entretenue, peut être salvatrice et  vous encourage, faut le savoir. Notez bien, que je vous dis ça, je ne vous dis rien, à chacun de juger. En fait, la cabane est à la sortie des Granges de la Brasque, et là, les gens la connaissait, pas loin, juste avant la fontaine après le camp militaire, complètement fermé, quelqu'un sait'il encore ou en sont les clefs, le doute m'habite ? pourtant, il y a du batiment inutilisé, encore, et oui, encore, de quoi loger bien des familles !  rencontre sympa près de la fontaine, des pique-niqueurs, ouaff ! mais non, c'est pas ce que vous imaginez avec votre esprit en dessous la ceinture ! bref, nous aurons droit a des offres plus alléchantes les unes que les autres, merguezs, salade, etc.. nous n'accepterons qu'un petit fond d'apéro, juste pour gouter, apéro coucougnette, à base de figues, faites pas semblant de connaître, enfin, moi, je connaissais pas, alors n'étant pas sûr de survivre a cette nuit en cabane, autant ne pas mourrir idiot, nous avons donc du sacrifier à cette proposition. Et bien nous en a fait, c'est excellent, c'est à contre coeur que nous avons du en refuser un deuxième. faut dire aussi que le fond de nos gamelles fait un certain diamètre et qu'un poignet un peu incontrôlé aurait eu vite fait de vider la bouteille !!!

A noter que la fontaine de la Brasque a ses humeurs, le soir a notre arrivée, elle daignait couler et que le lendemain matin, elle ne coulait plus! allez savoir pourquoi ? sal.pe !! donc si elle coule, profitez en pour faire votre plein, n'attendez pas !
et concernant la fameuse cabane, et bien, il y a des lits, le principal, une table et de quoi s'asseoir, quelques branches taillées dans un arbre proche pour faire un balai, un peu de nettoyage lui a fait du bien, et nous y avons passé une excellente soirée ainsi qu'une excellent nuit, vous noterez, que hormis le fait que tout était excellent,  que nous n'avons pas eu besoin de monter la tente encore cette fois çi ! p.tain, je m'extasie, comme dirait un drogué de mes amis, qu'est ce qu'on se débrouille bien, des vrais chefs ! une équipe de winners ! we are the champs ! yehahhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon, quitte à me répéter, les biches, qu'est ce que vous foutez, ça brame tout le temps ! y en a mare !

Col du Varaire: 1710 m
Col des deux Caires: 1921 m
Baisse de la Combe: 1910 m


34 étape: 07/10 Départ de la cabane de la Brasque pour l'hôtellerie du Sanctuaire de la Madone

Quelques gouttes nous inquiète un peu, mais ça va pas durer, je suis dés..., ça va être enco..... lo....g, mais on ne fais plus que des étapes longues, quand on va commencer à apercevoir notre lieu de chute, on ne sait pas que c'est là qu'on va, on va apercevoir, non pas un boitier rouge, il vous a marqué celui-là, mais un batiment rose, vu de loin, on dirait une prison, c'est sur une hauteur,  de l'autre côté d'une vallée profonde, c'est carré, des ouvertures carrées, et à la jumelle, il semblerait qu'on aperçoive des barreaux aux ouverture, bref, au fur et a mesure qu'on se rapproche, on va finir par distinguer une croix, le doute nous empougne, c'est pas une prison, mais bien un lieu religieux, ce pourrait'il que nous fussions en face de la Madone d'Utelle, nos guibolles flageollent, pas de bol, qu'Eole nous protège, et oui, c'est très loin, et il va falloir une longue descente et surtout une grande remontée pour y accéder. C'était pas prévu ma brave dame, ou ira t'on pour ne pas avoir à monter la guitoune ?
Heureusement, encore une rencontre sympa, de celles qui comptent dans la vie d'un randonneur, une gentille marmotte avec son papier d'aluminium et sa tablette de chocolat va nous remonter le moral, merci Fanny, enfin si tu arrives à lire jusque là, merci pour ta gentillesse et le chocolat. 
Quelques passerelles métalliques, écrasées sous des amas de caillasses, mais ça tient, malgré ma légèreté de ballerine avec sac à dos ;-))
Bon, c'est pas le tout de rigoler, juste avant Utelle, il faut monter jusqu'à la Madone, si la Madone ne vient pas à toi, va à la Madone, c'est donc ce que l'on va faire, arrivée au bout de 3/4 d'heure, et bien sûr, et paf une grande bière avec son auréole ..... de mousse, à vos santé, enfin, si vous avez, vous aussi, lu jusque là ;-))
Grande nouvelle aussi, pour la première fois, malgré une brume bleuatre, on a aperçu la mer, loin, loin, mais elle est bien là. Y a même un gros cargo qui flotte, on l'aperçoit avec les jumelles. Il était un petit navire, qui n'avait ja, jamais navigué, ohé ! Ouai, enfin, celu là, c'est plutôt un gros bedonnant avec des poignées d'amour qui le maintiennent à flot le long des golfes clairs !

Fontaine de la Brasque: 1650 m
Col d'Andrion: 1690 m
Col des Fournés: 1351 m
Col de Gratteloup: 1412 m
Col du Castel Gineste: 1220 m



35 étape: 08/10 Départ du Sanctuaire de la Madone pour l'Hôtel du Mas Fleuri à Levens

C'est brumeux, mais on a beau temps, l'étape devait être assez courte, mais on va l'allonger involontairement, petit tour dans la vieille ville, et il va falloir redescendre, l'hôtel est à plus de 3/4 d'heure du centre sur la route de NIce, vous me direz, demain, ça fera moins, qu'est ce que vous êtes astucieux et surtout .... calculateurs! Mais vous avez raison quand même.  Le chemin sera assez caillouteux dans l'ensemble, brise-pattes, brise-genoux, quelques parties boisées, et de la garrigue, enfin, je crois qu'on appelle ça comme ça, et puis, à vrai dire, on s'en fout un peu.
Hôtel sympa, on va y manger très bien. faut dire que le chef cumule les diplomes, diplômé de l'école hôtelière de Nice, participation au championnat de France du Dessert Capelina d'Or. et nous, diplômés de la grande goule affamée, ça ne peut que marcher entre nous.

Col d'Ambellarte: 967 m 



36 étape: 09/10 Départ du Mas Fleuri à Levens pour l'Hôtel des Flandres à Nice


Dernière étape, pas beaucoup de photos, on voit rien, brume, pollution ?  long, mais facile, relief tranquille, quelques petites montées, mais ça vaut pas la peine que je vous bassine avec ça. On arrive par Gairault, du goudron, et enfin le panneau final du GR5, enfin après l'avoir sorti de son bureau, quelques jours avant, une voiture l'a arraché de ses poteaux à l'extérieur, on va donc le sortir après accord de la sympathique secrétaire, faire les photos, et le remettre à l'abri :-))  . Et regoudron à travers la ville, vers la ballade des anglais, enfin, la nôtre quand on va bassement la piétinner de nos foulées énergiques, grosse déception à l'arrivée au bord de cette grande mare, pas de sable, que des galets, dommage pour vous Mesdames, vous l'avez comprite ou il faut que je vous l'explique, vous êtes chiantes, des gars laids, ça y est !
Dépôt des sacs à dos, godasses sur les galets, enlevage des chaussettespuantes, je ne vous en parle pas trop, vous pourriez défaillir à l'odeur, et hop, dans l'eau, dans les flots bleus, enfin plutôt gris en l'occurence, quelques baigneurs se .................. baignent, mais n'ayant pas l'accessoire qui sied en ces circonstances, nous ne tremperons pas. Ne soyez pas déçues, personne n'a rien perdu. Même si après 36 jours de marche, on a l'allure de nos bâtons, il n'y a pas de quoi rêver et agiter vos nuits :-))    

Rocca Partida: 564 m



37 étape: 09/10 Promenade dans Nice,


La journée va se dérouler dans la quiétude, un peu de lessive avant de prendre le train, imaginez un fennec du désert dans le train, c'est vrai, je vous parle toujours, comme mes habitués ont pu le constater, de fennecs, c'est un petit animal sauvage, aussi sympa que les marmottes, discret, tout moi, et non, un peu de nettoyage s'impose. Je constate aussi qu'une pub récente s'est approprié ce gentil animal, je me pose quelques questions, n'aurait on pas piller mon blog ?. faut aller chercher les billets de train, et puis, ce soir, la fête, la réussite d'un entreprise de longue haleine, rafraichie dans les hauts alpages et par deux digestifs, je précise, à base de plantes, donc médicinal ;-)) , quelques brumes survoleront nos esprits le lendemain matin pour mon départ.



et depuis, je commence à loucher pour une autre destination pour février 2013, mais ce sera une autre histoire, que vous découvrirez un jour peut-être si le St patron des randonneurs, St Jacques le Majeur le veut bien.



Alors les hébergements:

Sur le Gr 5, Il y en a bien d'autres, hôtels, gîtes, refuges, mais soit ils étaient fermés, ou n'étaient pas mes étapes.


faut commencer,
donc je vais commencer par les gîtes, refuge que j'ai apprécié et que je recommande sans réserve:

 

le moins cher:


Gîte d'étape Le petit Phoque
25 - Hameau le Fontenil
05100 - Briançon
tél: 04 92 20 07 27 ou portable: 06 63 18 03 57
site: www.lepetitphoque.com
email: lepetitphoque@orange.fr

pour service particulier rendu, merci encore:


Refuge de Chardonnière
Joséphine et Michel Nachon
Graverruaz
74440 - Verchaix
tél: /fax: 04 50 90 11 40 ou portable: 06 81 35 67 34
site: www.refuge-chardonniere.com

et puis tous les autres, tout aussi sympa dont je n'ai qu'a me louer


refuge du Fioux
chez Botoche
4409 - Route de Bionnassay
74170 - St Gervais les bains
tél: 04 50 93 52 43

Gîte d'étape La Découverte
Claudine et Olivier
Ville Basse
05100 - Névache
tél: 04 92 21 18 25
email: ladecouverte@wanadoo.fr
site: www.la-decouverte.com

Refuge de Rosuel
tél: 04 79 07 94 03
fax: 04 79 07 97 16
site:  www.refugerosuel.fr
email: beatrice.giachino@wanadoo.fr

Gîte Auberge Les Granges
Fouillouse
04530 - St Paul / Ubaye
tél: 04 92 84 31 16
email: jmarc.bourillon@wanadoo.fr
site: www.gitelesgranges.com

Refuge de la Dent Parrachée
Tél: 04 79 20 32 87

Sanctuaire Notre dame des Miracles
madone d'Utelle
06450 - Utelle
tél: 04 93 03 19 44
email: hotellerie@madonedutelle.com

et maintenant les hôtels que je recommande aussi sans réserve, après seul le prix vous guidera:


dont un qui me tient particulièrement à coeur, pour nous avoir reçus alors qu'il était fermé et à un prix randonneur


Hôtel Restaurant Au Relai d'Italie
Logis de France
04530 - Larche
tél: 04 92 84 31 32
fax: 04 92 84 33 92

mais les autres aussi sont très sympa pour l'accueil

 

Hôtel Restaurant Le Mas Fleuri
MD 19 - Le Grand Pré
06670 - Levens
tél: /Fax : 04 93 79 70 35
site: www.masfleuri.com

Hôtel restaurant Le Stéphanois
Chez Gaston
06660 - St Etienne de Tinée
tél: 04 93 02 40 26

Hostellerie de Rimplas
1 chemin des Canebiers
06420 - Rimplas
tél: 04 93 02 01 45
site: hostellerie-rimplas.fr
email: contact@hostellerie-rimplas.fr

Hôtel Restaurant le Guilazur
05350 - Chateau de Ville-Vieille
tél: 04 92 46 74 09

Hôtel Restaurant l'Outa
2 - rue de savoie
73500 - Termignon
tél: 04 79 05 51 50
site: www.hotel-termignon.com
email: outa@hotel-termignon.com

Restaurant Chambres Le Matefaim
05600 - Ceillac
tél: 04 92 45 15 90

et puis un petit restau sympa à Nice

Restaurant La Signature
1 - rue de Belgique
06000 - Nice
tél: 04 93 88 40 54

Quelques coups de gueule:

Le bonnet d'âne pour certains hébergements:

 

- le refuge CAF de Maljasset, le gérant ferme la partie hiver alors qu'il n'est pas là, sympa, il met un numéro de portable pour le joindre, seul hic, les portables ne passent pas !
- chambe d'hôtes les Zélés à Maljasset, j'aurai apprécié même juste un lit,même sans douche, sans repas, plutôt que l'on me renvoie à 4 h plus loin à Fouillouse, alors que l'orage est en plein dessus et la pluie battante. encore merci

je ne reparlerai pas des gîtes soi-disant ouverts alors qu'ils sont fermés bien avant ! sympa pour les randonneurs qui n'ont pas de quoi bivouaquer ! les gîtes en travaux, alors qu'on pourrait mettre juste une cabane de chantier à disposition des randonneurs, à cette saison, il n'y en pas des quantités :-))
les prix, certains sont ravitaillés par hélico, et on comprend que les prix doivent en tenir compte, mais d'autres non, alors qu'ils pratiquent les mêmes prix !

ce qui suit n'engage que moi, c'est ce que j'ai vécu et constater sur ce GR, je ne vais pas citer les endroits précis, il n'y a pas d'intérêt de polémiquer ou lancer la vindicte populaire sur certains, il faut juste le savoir...

concernant le comportement de certains, je précise bien, certains bergers,  et de leur chiens agressifs, que ce soit les chiens de troupeau ou les patous, on ne peut pas dire qu'ils montrent un grand empressement à rappeler leurs chiens  !
Je ne comprend pas qu'on puisse utiliser des chiens sans dressage, pas capable de reconnaître un humain et de l'identifier  sans venir vers vous d'un air menaçant, et venir vous renifler le derrière !!

On dit bien, tel maître, tel chien, c'est bien dommage, la montagne pour vivre a besoin de tout le monde, que ce soit les éleveurs, les bergers, mais aussi les promeneurs, vtt, randonneurs etc ...

Sachant que vous ne devez pas traverser un troupeau gardé par des patous, enfin, c'est sérieusement déconseillé! que certains troupeaux sont énormes, qu'il n'est malheureusement pas possible de le contourner à chaque fois, contrairement à ce que certains vont vous dire, vu l'étroitesse des sentiers et du  relief qui ne s'y prêtent pas, il vous faudra donc improviser en fonction des conditions, à vous de voir, peur ou pas peur des chiens ? je ne peux pas répondre pour vous. Personnellement, ça a été un stress pratiquement permanent dès que j'entendais les cloches des moutons,  pour les vaches, je n'ai pas constaté la présence de chiens. 

mais heureusement, tous les bergers ne sont pas comme ça ! je remercie grandement et sincèrement ceux et celle, et oui, j'ai  rencontré une bergère très sympa,  qui ont rappelé leur chiens, ceux là étaient certainement éduqués, ils ne venaient même pas nous sentir, ou écarter le troupeau et donc les chiens !